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Actualités - CHRONOLOGIE

L’Italien assassiné avait quitté le Liban il y a deux semaines pour l’Irak À Beit-Mery, Salvatore Santoro prêchait la grandeur de Dieu (Photo)

L’Italien Salvatore Santoro, 52 ans, qui a été assassiné il y a deux jours en Irak, était « une personne calme, presque sans histoires », selon ses voisins de Beit-Mery. En effet, le mystérieux Italien, dont l’assassinat a été revendiqué jeudi par le Mouvement islamique des moujahidine irakiens, a passé plusieurs mois à Beit-Mery sans se faire remarquer, si ce n’est par l’ambiguïté de sa situation. « Je l’invitais chez moi de temps en temps. Mais nous n’avons jamais su pourquoi il était venu au Liban », a indiqué un de ses voisins à L’Orient-Le Jour, précisant que M. Santoro, qui vivait seul, passait la plupart de son temps à jouer avec les enfants de la localité. « Il ne semblait pas avoir une occupation précise. Lorsqu’on lui demandait ce qu’il faisait dans la vie, il disait vouloir lutter contre l’injustice, l’inégalité, la misère. Il parlait surtout de religion, de la grandeur de Dieu et de Jésus », a-t-il ajouté. Mais pourquoi voulait-il aller en Irak ? « Lorsque je lui posais cette question, il me parlait de sa mission et me disait qu’il devait aller dans ce pays pour aider les enfants victimes de la guerre, du dénuement, et pour leur parler de Dieu », a déclaré le même voisin, avant de préciser qu’il a tout fait pour l’empêcher de quitter. « Je lui disais que l’Irak est dangereux actuellement, et que s’il voulait aider les pauvres, nous l’étions assez pour qu’il s’occupe de nous, mais il n’a pas voulu m’écouter », a-t-il conclu. M. Santoro avait quitté Beit-Mery il y a deux semaines pour l’Irak.
L’Italien Salvatore Santoro, 52 ans, qui a été assassiné il y a deux jours en Irak, était « une personne calme, presque sans histoires », selon ses voisins de Beit-Mery. En effet, le mystérieux Italien, dont l’assassinat a été revendiqué jeudi par le Mouvement islamique des moujahidine irakiens, a passé plusieurs mois à Beit-Mery sans se faire remarquer, si ce n’est...