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Actualités - CHRONOLOGIE

Nouveau sit-in de solidarité, hier, avec la chaîne du Hezbollah Le CSA français rencontre aujourd’hui les représentants d’al-Manar (photo)

Les membres du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), organisme régulateur de l’audiovisuel français, rencontreront à Paris, aujourd’hui après-midi, comme prévu, les représentants de la chaîne du Hezbollah al-Manar, bien que celle-ci ait renoncé à être diffusée sur le territoire français par l’intermédiaire du satellite Hot Bird 4 d’Eutelsat. L’arrêt, mardi, de la diffusion d’al-Manar laisse en effet intact le problème de la convention conclue entre le CSA et la chaîne, dont certains programmes s’inscrivent, selon le Conseil d’État, « dans une perspective militante, qui comporte des connotations antisémites ». Hier, à Beyrouth, le comité de suivi de l’affaire al-Manar s’est réuni à l’Ordre de la presse. À l’issue de la rencontre, le président de l’Ordre de la presse, Mohammed Baalbacki, a indiqué dans un entretien avec les journalistes que « l’ordonnance du Conseil d’État français n’est pas irrévocable, car elle laisse la porte ouverte à la chaîne, et peut être révisée ». La chaîne pourrait éventuellement, sous certaines conditions, rediffuser ses émissions en France. « Un programme de solidarité avec la chaîne, au Liban, dans le monde arabe, ainsi qu’en Europe et notamment en France, sera prochainement annoncé », a dit M. Baalbacki sans pour autant préciser quelles seront les dispositions de ce programme. Il a également souhaité que la chaîne puisse reprendre, dans les jours à venir, sa diffusion en Europe. Dans un entretien avec Télé-Liban, le directeur de l’information d’al-Manar, Hassan Fadlallah, a, de son côté, déclaré avoir reçu des informations selon lesquelles les auditeurs de la chaîne en France ont commencé à recevoir ses programmes par le biais du réseau Internet via l’opérateur satellitaire Nilesat. Toujours, à Beyrouth, pour la deuxième journée consécutive, de jeunes étudiants ont observé hier un sit-in de solidarité avec la chaîne du Hezbollah devant l’ambassade de France pour réclamer la révision de la décision de cesser la diffusion en Europe d’al-Manar. « La liberté de l’information est en cause ! », « al-Manar est victime du terrorisme intellectuel !» pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les manifestants, qui ont remis une lettre à la chancellerie appelant « le gouvernement français et le Conseil d’État à respecter la liberté des médias et d’expression ».
Les membres du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), organisme régulateur de l’audiovisuel français, rencontreront à Paris, aujourd’hui après-midi, comme prévu, les représentants de la chaîne du Hezbollah al-Manar, bien que celle-ci ait renoncé à être diffusée sur le territoire français par l’intermédiaire du satellite Hot Bird 4 d’Eutelsat.
L’arrêt,...