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Le constat de Farès : « Nous allons de crise en crise en raison d’erreurs politiques »

L’Université américaine de Beyrouth (AUB) a organisé hier une cérémonie à l’occasion de la pose de la première pierre de l’Institut Issam Farès pour les politiques publiques et les affaires internationales, sous le parrainage de la Fondation Issam Farès et en présence notamment du vice-Premier ministre, représentant le président de la République, le général Émile Lahoud, du député Michel Moussa, représentant le président de la Chambre, Nabih Berry, du ministre Karam Karam, représentant le Premier ministre Omar Karamé, de l’ancien Premier ministre Sélim Hoss, des ministres Mohammed Abdel Khalek et Alain Tabourian, du président de l’AUB, John Waterbury, et de plusieurs membres du Board of Trustees de l’université, Michaël Farès, Mirna Boustany, Farouk Jabre, Ghassan Tuéni, Ali Ghandour, ainsi que le président de l’Alumni, Fawaz Meraabi. Après l’allocution de M. Waterbury, M. Farès a pris la parole, estimant que le nouvel institut « représente pour l’AUB l’opportunité de réunir toutes les ressources de ses différentes facultés et de les canaliser sur le développement des politiques publiques afin de promouvoir le bien-être des peuples du Liban et du Moyen-Orient ». « À travers cet institut, nous tentons de trouver un nouveau moyen de gouverner. Pendant des années, nous avons pensé que nous pouvions construire un État simplement en construisant des routes, en offrant un service minimum et en gérant les affaires locales. Mais cette approche a échoué par le passé et échouera de nouveau. Au premier défi sérieux, l’État s’est effondré et notre pays a plongé dans la guerre et l’anarchie. Par le passé, nous ne nous occupions exclusivement que du ponctuel, du personnel, du profitable, du local, et nous l’avons payé très cher. Nous avons perdu notre unité en raison d’erreurs politiques. Et nous continuons à aller de crise en crise en raison d’erreurs au niveau de la politique. Tout ce que nous avions tenté avant était hasardeux, partial et temporaire. Et rien de ce que nous avions tenté ne pénétrait le cœur du problème », a indiqué le vice-Premier ministre.
L’Université américaine de Beyrouth (AUB) a organisé hier une cérémonie à l’occasion de la pose de la première pierre de l’Institut Issam Farès pour les politiques publiques et les affaires internationales, sous le parrainage de la Fondation Issam Farès et en présence notamment du vice-Premier ministre, représentant le président de la République, le général Émile...