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Chédid : « Un citoyen ne peut être libre que lorsque ses gouvernants le sont »

C’est devant plusieurs représentants d’ONG que le bureau du Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme a célébré hier la Journée mondiale des droits de l’homme au siège de l’Onu. Devant plusieurs responsables politiques, Mona Hammam, résident-coordinateur des Nations unies au Liban, a donné lecture de l’intervention du secrétaire général de l’organisation, Kofi Annan. Dans une allocution, ce dernier a évoqué l’éventail des droits sociaux, économiques et politiques que couvre cette notion, notamment le droit à la santé, à l’éducation, à l’alimentation, à fonder une famille ainsi qu’à la participation à la vie publique. Rappelant que cette année marque la clôture du programme décennal des droits de l’homme à l’éducation, M. Annan a souligné que l’Assemblée générale examinera à cette occasion une recommandation tendant à l’établissement d’un Programme mondial pour l’éducation dans le domaine des droits de l’homme. À ce sujet, il a affirmé que l’éducation aux droits de l’homme « est bien plus qu’une simple leçon apprise sur les bancs de l’école. C’est un procédé qui vise à donner aux peuples les outils dont ils ont besoin pour leur permettre de vivre leur vie dans la sécurité et la dignité ». Le droit des personnes à la vie, de l’enfant à la protection, de la femme à l’égalité, des prisonniers à l’aide sociale sont autant d’acquis que remettent aujourd’hui en question la privation, l’oppression, la violence et l’exploitation, a relevé pour sa part l’ancien bâtonnier, Raymond Chédid. Il a en outre affirmé que la lutte pour la restitution de ces droits « ne se fait pas sur les tribunes mais sur le terrain ». Dans une allusion claire à l’état des droits politiques au Liban, M. Chédid s’est demandé comment on peut parler de droits dans des pays qui sont « hypothéqués, dénués de leur liberté de décision et de leur souveraineté et soumis à la tutelle ». « Un citoyen ne peut être libre dans son pays que lorsque ses gouvernants le sont », a conclu l’ancien bâtonnier. Au tour du président de la commission parlementaire des Droits de l’homme, Marwan Farès, de prononcer son discours en critiquant notamment le droit de veto que détiennent les grandes puissances au sein du Conseil de sécurité, et en appelant à une plus grande égalité dans la prise des résolutions internationales. Pour M. Farès, la cause des peuples est « indivisible » et non « partielle ». Elle ne saurait être « défendue aux dépens de celle des autres », a-t-il ajouté.
C’est devant plusieurs représentants d’ONG que le bureau du Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme a célébré hier la Journée mondiale des droits de l’homme au siège de l’Onu. Devant plusieurs responsables politiques, Mona Hammam, résident-coordinateur des Nations unies au Liban, a donné lecture de l’intervention du secrétaire général de...