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Football - Philippe Troussier réussit son entrée en Ligue 1 Marseille heureux, Lyon fatigué (Photo)

L’Olympique de Marseille, dirigé pour la première fois par Philippe Troussier, peut s’estimer heureux du succès obtenu samedi à Caen (3-2) qui lui permet d’accrocher le podium de la L1 de football lors d’une 17e journée où Lyon, leader invaincu mais fatigué, a concédé le nul à Ajaccio (1-1). À l’image de l’OL, le dauphin Lille a lui aussi enregistré un match nul samedi, sur le terrain du Paris-SG (1-1), alors que le promu Istres a enfin découvert la joie d’une victoire en L1 (1-0), face à Bastia à Nîmes. Après une fin de mois de novembre très agitée, l’OM a retrouvé le calme en enchaînant sur le pré un deuxième succès de rang à Caen (3-2) pour les débuts de son nouvel entraîneur. « Je suis un entraîneur satisfait. On a souffert mais on a gagné, c’est l’essentiel », déclarait Philippe Troussier. « C’est la première fois qu’on enchaîne victoire à domicile et succès à l’extérieur. Cela nous permet de capitaliser de la confiance », notait-il. La victoire marseillaise, obtenue grâce à un doublé de Bamogo et un but de Koke mais aussi en raison d’un arbitrage défaillant (comme sur l’égalisation à 3-3 des Normands, refusée pour un hors-jeu inexistant), n’a malgré tout pas forcément rendu le sourire à tous les joueurs de l’OM. Pour marquer son arrivée, le « sorcier blanc » avait en effet choisi de se passer des vedettes Pedretti, Luyindula et Lizarazu, le défenseur basque décidant de rester à l’hôtel pendant le match pour signifier sa désapprobation. Regrets « Il y a eu des exclus. Mais ce n’est que temporaire. Dès lundi, on remet tout à zéro pour continuer de reconstruire », dédramatisait Troussier, désormais à la tête d’une équipe seule 3e – en attendant le résultat d’Auxerre contre Bordeaux dimanche soir – et revenue à neuf points de Lyon et quatre de Lille. Le duo OL-Losc a dû se contenter de 1-1 samedi soir, avec à chaque fois quelques regrets, Lyon pour n’avoir pas su garder à Ajaccio un avantage acquis à la 88e minute grâce au « sauveur » brésilien Juninho et Lille pour n’avoir pas assez cru en lui à Paris. Côté lyonnais, où l’on demeure donc invaincu en L1, on insistait aussi sur la fatigue croissante des troupes. « J’espère qu’on va tenir jusqu’à la trêve », signalait l’entraîneur Paul Le Guen, qui se veut « vigilant » avant d’enchaîner les matches contre Prague mercredi en Ligue des champions, puis Bordeaux samedi en championnat. La lassitude touche aussi un peu Sochaux (4e), engagé en Coupe de l’UEFA. Après sa défaite à Bonal contre Lens (2-1), les Doubiens ont fait 0-0 à Strasbourg (18e), un score nul partagé par Saint-Étienne et Toulouse (8e) qui marque là un coup d’arrêt pour les Verts (11es). « Mes joueurs viennent de disputer quatre matches en dix jours. C’est presque inhumain », proclamait l’entraîneur des Lionceaux Guy Lacombe. Istres découvre Avec ce nul, Sochaux est repris par Monaco (5e), qui a renoué avec la victoire vendredi contre Rennes (2-0) après neuf matches d’attente. La victoire, Lens (10e) y prend goût. Après un trou de trois mois, les Nordistes, lauréats à Sochaux, ont enchaîné par un 2-0 contre Metz (14e), samedi. « J’ai vu des limites dans notre jeu en deuxième période », regrettait tout de même Joël Mueller, actuel entraîneur de Lens et ex de Metz. Pour Istres (20e), le succès contre Bastia (1-0) est par contre une totale découverte. Le promu a obtenu la délivrance grâce à un but de Ndiaye en fin de match. « On est toujours derniers », relativisait « Mecha » Bazdarevic, alors que les Provençaux sont à cinq points du SC Bastia, premier non relégable à égalité avec Nantes (16e). Les Canaris ont, eux, poursuivi leur dégringolade en s’inclinant à domicile contre Nice (1-0). « Je retire beaucoup de satisfaction de notre animation », se persuadait Loïc Amisse, entraîneur d’une équipe de Nantes qui en est à quatre défaites d’affilée. Bundesliga : le Bayern Munich tenu en échec, Schalke à hauteur Les stars du Bayern Munich ont été tenues en échec (2-2) par le promu Nuremberg (13e), mais restent en tête du championnat d’Allemagne de football à l’issue de la 16e journée, devant Schalke 04, victorieux hier 1-0 de Borussia Dortmund (14e) dans un 124e et explosif derby de la Ruhr. À égalité de points (33) avec Schalke, le Bayern garde le commandement de la Bundesliga en raison de sa meilleure différence de buts : +13 contre +5. C’est par la plus courte des marges que Schalke l’a emporté dans l’antre de son adversaire, le Westfalenstadion, archicomble avec 83 000 spectateurs : le Brésilien Ailton a marqué le but décisif (17e minute), la 6e réalisation pour le meilleur buteur de la saison passée sous le maillot de Brême. Dortmund, seul club allemand coté en Bourse mais qui connaît une grave crise financière, plonge aussi sur le plan sportif. L’ancien vainqueur de la Ligue des champions (1997) n’occupe qu’une pour lui très médiocre 14e place, avec seulement trois points d’avance sur le premier club relégable et déjà dix points de handicap sur les places européennes. Le Bayern Munich, qui vise le titre honorifique de champion d’automne, a peiné à Nuremberg, malgré une nette domination. Ainsi, c’est contre le cours du jeu que l’attaquant international slovaque Marek Mintal, meilleur buteur de la Bundesliga avec 13 réalisations, a ouvert le score de la tête sur une contre-attaque (23). Mais, trois minutes plus tard, l’avant-centre international néerlandais Roy Makaay égalisait sur penalty à la suite d’une faute de main du défenseur Andreas Wolf, qui lui valait de surcroît d’être exclu pour un second carton jaune. En seconde période, dès son entrée en jeu, l’international brésilien Ze Roberto donnait l’avantage au Bayern sur un coup franc magnifique dans la lucarne (50). Mais, coup de tonnerre, Nuremberg égalisait (74) sur un penalty transformé par Ivica Banovic, tandis que l’international bosniaque du Bayern, Hasan Salihamidzic, écopait d’un carton rouge pour, en position de dernier défenseur, avoir fauché le jeune Stefan Kiessling. Stuttgart est 3e à trois longueurs du Bayern, grâce à un net succès (5-2) sur Bochum (16e), avec un doublé de l’international allemand Kevin Kuranyi (23, 81). L’ancien leader, Wolfsburg (6e), est en perte de vitesse après sa défaite (1-2) à Leverkusen (8e). Le champion en titre, Werder Brême (5e), s’est rassuré avant son délicat déplacement à Valence en Ligue des champions, en infligeant à l’extérieur une raclée (6-0) à Fribourg (18e) : un triplé (29, 58, 87) du champion d’Europe grec Angelos Charisteas, un doublé (20, 23) de l’attaquant international allemand Miroslav Klose et un but du meneur de jeu français Johan Micoud (63). Avec son premier triplé pour Brême, Charisteas, en concurrence avec le Croate Ivan Klasnic, blessé, et le Paraguayen Nelson Valdez, suspendu, s’est ainsi recommandé à l’entraîneur Thomas Schaaf pour le déplacement de mardi en Espagne. Dans une journée très offensive (33 buts, nouveau record de la saison, soit 3,6 par match !), à noter l’autre « carton » du Hertha Berlin (6-0) contre Borussia Moenchengladbach (15e), en pleine dérive, avec notamment un doublé de l’international turc Yildiray Bastuerk (71, 79) et un penalty du Brésilien Marcelinho (81). Statu quo en tête de la Premier League Les quatre équipes de tête se sont imposées ce week-end lors de la 16e journée du championnat d’Angleterre de football, laissant inchangé le haut du classement, dans l’attente du choc entre les deux premiers Chelsea et Arsenal, dimanche 12 décembre. Chelsea pensait avoir mis la pression sur Arsenal en remportant vendredi son match avancé sur Newcastle (4-0). Mais les « Gunners », qui n’avaient pris que six points dans les six derniers matches, ont bien tenu en dominant nettement Birmingham (3-0). Les « Blues » conservent ainsi cinq points d’avance sur Arsenal, six sur Everton, qui a longtemps souffert avant de s’imposer face à Bolton (3-2), et neuf sur Manchester United, qui a enchaîné sur un 7e succès de rang face à Southampton (3-0). Tenu en échec par Bolton (2-2) lors de son dernier match de championnat à domicile, Chelsea butait en première période sur une équipe de Newcastle bien organisée. Mais dès la reprise, Jose Mourinho, le manageur de Chelsea, faisait entrer Drogba pour Gudjohnsen. Puis, à l’heure du jeu, il abandonnait son 4-3-3 en appelant un deuxième attaquant axial, Kezman. Newcastle cédait immédiatement. Une balle de Makelele trouvait Drogba dans le dos de la défense. L’attaquant ivoirien remettait immédiatement de la tête pour Lampard, seul au point de penalty, qui s’appliquait sur sa volée (63). Minichoc psychologique Quelques minutes plus tard, le milieu de terrain anglais rendait la pareille à Drogba. Sa longue ouverture tombait dans la course de l’avant-centre, qui enchaînait parfaitement contrôle orienté et frappe du gauche (69). Habitué désormais à gagner avec la manière, Chelsea ajoutait deux nouveaux buts pour sa 12e victoire en 16 matches : par Robben (89), puis Kezman (90+3), son premier but de la saison en championnat. De son côté, Arsenal s’est remis en confiance, avant une semaine cruciale, avec mardi le match contre les Norvégiens de Rosenborg, décisif pour la qualification pour les 8es de finale de la Ligue des champions, et la venue de Chelsea dimanche. Les Français ont encore frappé, Pires inscrivant son 9e but de la saison, et Henry un doublé, pour porter son total à 13. Arsène Wenger, le manageur d’Arsenal, avait regretté cette semaine les buts souvent encaissés sur coups de pied arrêtés ou en fin de match. Il a créé un minichoc psychologique en écartant le gardien allemand Jens Lehmann au profit de l’Espagnol Manuel Almunia. Scholes, déjà auteur de trois buts sur les deux derniers matches de championnat, a débloqué la situation pour Manchester United, avant d’être imité peu après par Rooney, puis par Cristiano Ronaldo. Everton a été sauvé par un but contre son camp du défenseur tunisien de Bolton, Jaidi, qui lui a offert la victoire (3-2), et conserve sa place sur le podium. L’écart s’est creusé entre ces quatre équipes et leurs poursuivants, Aston Villa (6e) et Liverpool (7e) se neutralisant (1-1). Dans le dernier match samedi, Tottenham s’est imposé à Blackburn (1-0). Calcio : la Juventus maintient son avance La Juventus Turin, victorieuse de la Lazio Rome (2-1) hier, a maintenu son écart de quatre points sur le Milan AC qui l’avait emporté samedi (2-1) sur le terrain de Parme, lors de la 14e journée du championnat d’Italie de football. La Juve, accrochée (2-2) par l’Inter Milan à San Siro après avoir mené 2-0 le dimanche précédent, a cette fois bien négocié l’obstacle proposé, produisant une excellente impression d’ensemble. « Je suis satisfait car la Lazio nous a parfois mis en grande difficulté, surtout en attaque », a estimé l’entraîneur turinois Fabio Capello. Menée 1 à 0, sur un but du Macédonien Pandev (11e) au terme d’un remarquable exploit personnel en pleine surface, l’équipe turinoise a cependant vite rétabli l’équilibre par l’Uruguayen Olivera d’une belle tête sur un centre de Camoranesi (40). En deuxième période, la Juve a imposé sa supériorité dans le domaine de la construction et l’animation offensive et fait la décision par le Suédois Ibrahimovic qui a repris acrobatiquement un centre tendu du Français Kapo (75). Le Milan AC avait connu samedi les pires difficultés à venir à bout de Parme (2-1), sur son terrain. Avant de l’emporter, l’équipe milanaise avait souffert durant plus d’une heure. Parme, solide derrière, s’était montré très dangereux à plusieurs reprises par la vivacité et la vitesse d’exécution de ses attaquants. Festival offensif Parme ouvrait d’ailleurs le score par Gilardino qui reprenait imparablement de la tête un coup franc précis de Bresciano (67). Mené, le Milan AC appuyait alors ses attaques, s’assurant plusieurs occasions de revenir au score, avant de parvenir à ses fins par le Brésilien Kaka de près (82) sur un corner tiré de la droite et astucieusement prolongé par le Danois Tomasson face au but. Sur leur lancée, les champions en titre enlevaient la mise par une belle reprise de volée dans l’axe de Pirlo (89) après un premier sauvetage du gardien de Parme, Sébastien Frey, sur Tomasson. Dans les dernières minutes, les hommes de Carlo Ancelotti manquaient aggraver la marque sur un tir de Tomasson repoussé par la barre transversale. Pour sa part, l’Inter Milan avait effectué un véritable festival offensif, face aux promus de Messine complètement submergés. Emmenée par l’intenable Brésilien Adriano, auteur d’un triplé (pour un total de 13 buts en 14 matches), la formation de Roberto Mancini se montrait impitoyable pour une défense sicilienne laminée par la force de percussion de la ligne d’attaque milanaise. Assommée par le triplé d’Adriano, réussi après un peu plus d’une demi-heure, l’équipe sicilienne ne pouvait refaire surface et ne pouvait même pas sauver l’honneur malgré un penalty généreusement accordé par l’arbitre et neutralisé par le portier milanais. Après la pause, Mihajlovic (55) et Vieri (84) aggravaient même la punition.
L’Olympique de Marseille, dirigé pour la première fois par Philippe Troussier, peut s’estimer heureux du succès obtenu samedi à Caen (3-2) qui lui permet d’accrocher le podium de la L1 de football lors d’une 17e journée où Lyon, leader invaincu mais fatigué, a concédé le nul à Ajaccio (1-1).
À l’image de l’OL, le dauphin Lille a lui aussi enregistré un match...