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Actualités - OPINION

Fléchettes Vroom, vox populi

Prenez un taxi-service. Pour pas cher, 1 000 LL la course (un tiers de moins que le parking moyen !), vous en entendrez des vertes et des pas mûres. Des gens simples. Qui, ne se connaissant pas et pensant ne plus se rencontrer, s’épanchent à cœur ouvert. Et pour le peu d’attention que la politique leur prête, lui rendent le bien pour le mal. En se montrant, tous, mais alors là tous sans exception, extrêmement attentifs à cette dame opulente. Cette vache grasse. C’est incroyable comme ils en méprisent les tenants. Et surtout les aboutissants, qui tiennent le haut du pavé. D’un côté comme de l’autre de la barrière qui strie le système Taëf. Pour l’homme, et la femme, de la rue, X, Y ou Z, c’est la même engeance pourrie. Vendue ou achetée, ce qui revient au même. Les jugements de valeur mis au pilori, puis de côté, il reste que l’opinion a une opinion. Par exemple ce bonhomme de Tayr Debbé, à deux pas de Tyr, qui trouve qu’il ne voit pas pourquoi il doit voter pour des gens qu’il connaît encore moins mal qu’ils ne le connaissent. Et tout le reste, c’est pareil : qu’on nous laisse seuls, tranquilles, sans faux-frères et sans les services. Entre nous on s’arrange toujours. Qu’on arrête de nous prendre pour des poires, pour nous presser comme des citrons. Que la machine répressive, judiciaire ou policière, dans un bruit de ferraille rouillée, s’arrête elle-même. Qu’on nous laisse choisir qui nous voulons. Qu’on ferme la ferme. Qu’on cesse de nous classer en rites. On croirait entendre les évêques maronites. Ces fidei. Comme quoi, vox populi. Vox dei. J. I.
Prenez un taxi-service. Pour pas cher, 1 000 LL la course (un tiers de moins que le parking moyen !), vous en entendrez des vertes et des pas mûres. Des gens simples. Qui, ne se connaissant pas et pensant ne plus se rencontrer, s’épanchent à cœur ouvert. Et pour le peu d’attention que la politique leur prête, lui rendent le bien pour le mal. En se montrant, tous, mais alors...