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Actualités - CHRONOLOGIE

Addoum évoque la possibilité de poursuites contre l’ancien ministre

Le ministre de la Justice, Adnane Addoum, a exprimé hier sa surprise face aux propos tenus par le député Marwan Hamadé, notamment en ce qui concerne les accusations lancées en direction des services au sujet de l’escamotage de certains éléments de l’enquête sur l’attentat dont il a été la cible. Dans une conférence de presse, M. Addoum a dénoncé « les tentatives de semer la zizanie et de désinformer l’opinion publique », estimant que les propos de M. Hamadé sont des « non-vérités et des créations de fausses preuves » qui « pourraient amener ce dernier à devoir s’expliquer et rendre des comptes ». « Lorsque le juge d’instruction militaire aura terminé son enquête et que la fausseté de ces propos aura été prouvée, nous n’hésiterons pas à intenter des poursuites », a indiqué M. Addoum, estimant que la vidéo évoquée dans le quotidien as-Safir, qui aurait filmé l’auteur de l’attentat, ne montre qu’une image floue et indistincte. Selon M. Addoum, le juge d’instruction militaire aurait décidé d’écouter la déposition de M. Hamadé et du directeur responsable du quotidien, pour savoir d’où émanent les informations rapportées dans la presse. « Nous voulons savoir comment Hamadé a abouti à ces conclusions dangereuses », a-t-il ajouté. M. Addoum a par ailleurs nié tout lien entre l’affaire Hamadé et le meurtre survenu récemment dans la région de Rachaya, dans des conditions mystérieuses. Il convient de signaler que Marwan Hamadé avait réexprimé ses soupçons mercredi, dans un entretien télévisé accordé à la chaîne satellite al-Arabiya, faisant assumer à l’État la responsabilité de l’attentat et l’extrême lenteur de l’enquête. Sur un tout autre plan, Adnane Addoum a indiqué que la réouverture du procès Aoun suit son cours. « Il était accusé de spoliation de fonds, d’incitation à la lutte contre l’armée et de rébellion. Il devait cesser toute activité politique, mais il n’a pas respecté la loi d’amnistie (...). Le général Aoun a exprimé des propos inacceptables, il a proféré des insultes. Il a indiqué que l’État avait gelé ses fonds. S’il a spolié des fonds de l’État, nous les récupérerons. S’il a commis un crime et qu’il a violé la loi d’amnistie, nous le poursuivrons devant le tribunal pénal, et jusqu’au bout », a-t-il indiqué, en ajoutant qu’il n’y a qu’un seul moyen pour que Samir Geagea sorte de prison : la grâce présidentielle.
Le ministre de la Justice, Adnane Addoum, a exprimé hier sa surprise face aux propos tenus par le député Marwan Hamadé, notamment en ce qui concerne les accusations lancées en direction des services au sujet de l’escamotage de certains éléments de l’enquête sur l’attentat dont il a été la cible.
Dans une conférence de presse, M. Addoum a dénoncé « les tentatives...