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Actualités - CHRONOLOGIE

Médias Al-Manar à nouveau sous le feu des critiques en France

Des « actions publiques » apparaissent « nécessaires face à la légitime émotion et aux troubles engendrés par la diffusion de programmes inacceptables par la chaîne de télévision al-Manar », a relevé hier le Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin. Le communiqué de Matignon annonce dans la foulée que le gouvernement français va proposer « dans les prochains jours » au Parlement « le renforcement du dispositif législatif » afin de permettre la « suspension immédiate » de toute chaîne diffusant des images à caractère raciste ou antisémite. Le renforcement du dispositif législatif doit permettre « la suspension immédiate de toute chaîne portant atteinte à l’ordre public, notamment par la diffusion d’images de haine et de propos racistes », selon le communiqué. Une enquête pour « provocation à la haine raciale » a d’ailleurs été confiée à une juge d’instruction de Paris, Emmanuelle Ducos, depuis fin juin 2004, portant sur des programmes de la chaîne al-Manar, proche du Hezbollah. Cette instruction, ouverte le 28 juin, vise les qualifications de « diffamation à caractère racial, de provocation à la haine raciale, de diffusion d’images violentes susceptibles de porter atteinte à la dignité humaine et diffusion sur le territoire national sans conventionnement du CSA », a-t-on précisé de source judiciaire. Onze jours après lui avoir accordé un feu vert conditionnel le 19 novembre, le CSA a adressé mardi une mise en demeure à la chaîne du Hezbollah et saisi le Conseil d’État pour qu’il suspende la diffusion de cette chaîne après le constat de diffusion de propos à caractère antisémite. Les propos d’un « expert pour les affaires relatives à l’entité sioniste », cités dans une revue de presse d’al-Manar diffusée le 23 novembre, évoquaient « des tentatives sionistes pour transmettre des maladies dangereuses, dans les pays arabes, comme le sida ». Dans un communiqué publié hier, la direction de la chaîne al- Manar à Beyrouth a tenu à préciser que cette nouvelle affaire « est totalement distincte » de celle qui avait fait l’objet d’un avertissement du CSA, affirmant que la chaîne « insiste sur son engagement envers ses télespectateurs, quelles que soient les pressions et en dépit de la campagne de diffamation dont elle fait l’objet ».
Des « actions publiques » apparaissent « nécessaires face à la légitime émotion et aux troubles engendrés par la diffusion de programmes inacceptables par la chaîne de télévision al-Manar », a relevé hier le Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin. Le communiqué de Matignon annonce dans la foulée que le gouvernement français va proposer « dans les prochains...