Il y a quelques jours, un propriétaire de la rue...
Actualités - CHRONOLOGIE
Le vert sauvé, in extremis (photo)
le 30 novembre 2004 à 00h00
A-t-on le droit, quand même l’avenir d’un peuple n’a plus aucune espèce d’importance pour la plupart des responsables libanais, de s’émouvoir, de se mettre en colère parce qu’un énième arbre – combien seulement en reste-t-il dans la capitale ? – est en train, en direct, sous vos yeux, de se faire abattre ?
Il y a quelques jours, un propriétaire de la rue Makdessi, sans doute irrité par le (si) peu de vert au milieu d’océans de béton et d’asphalte, s’est autorisé sans autre forme de procès à se débarrasser d’un « keena » qui devait lui boucher la vue. Sauf qu’alertées in extremis par un riverain légitimement horrifié, les forces de l’ordre ont réussi à limiter les dégâts et empêcher l’antivert d’achever cet arbre qu’il avait aux trois quarts estropié (nos photos).
Il reste, heureusement, des citoyens...
Gebran BAKHAZI
A-t-on le droit, quand même l’avenir d’un peuple n’a plus aucune espèce d’importance pour la plupart des responsables libanais, de s’émouvoir, de se mettre en colère parce qu’un énième arbre – combien seulement en reste-t-il dans la capitale ? – est en train, en direct, sous vos yeux, de se faire abattre ?
Il y a quelques jours, un propriétaire de la rue...
Il y a quelques jours, un propriétaire de la rue...
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