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Opposition - Journée de solidarité à l’USJ avec les détenus libanais en Syrie Aoun : « Damas est en décalage par rapport à notre époque »

L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, s’en est pris hier à la gestion par Damas du dossier des détenus libanais en Syrie, estimant que « la Syrie est un pays sous-développé en matière de droits de l’homme » et qu’elle est « en décalage par rapport à notre époque ». Le général Aoun s’exprimait par vidéoconférence à la faculté de médecine de l’Université Saint-Joseph (USJ-rue de Damas), en présence des parents de détenus libanais en Syrie, du porte-parole de l’association Solide (Soutien aux Libanais en détention et en exil), Ghazi Aad, et de nombreux étudiants.La conférence s’inscrivait dans le cadre d’une journée de soutien aux détenus libanais en Syrie, organisée par les étudiants de l’USJ. Exprimant sa solidarité avec les parents des Libanais prisonniers dans les geôles syriennes, Michel Aoun s’en est pris au pouvoir libanais qui est, selon lui, « complice du pouvoir syrien dans ce crime », celui de la disparition forcée sur le territoire libanais de plusieurs centaines de Libanais transférés en Syrie. Le général Aoun a appelé Damas à fournir, au moins, une liste de noms des détenus aux instances internationales et aux associations libanaises des droits de l’homme, et à permettre aux parents de visiter leurs enfants en prison. Il a enfin précisé qu’il déployait personnellement tous ses efforts pour faire aboutir cette cause devant les instances internationales. De son côté, M. Aad a fait une présentation informatique détaillée sur « power point », pour décrire les moyens de torture dans les prisons syriennes et libanaises. Il a également évoqué, sur le plan du droit, le problème des disparitions forcées, avant de dénoncer les positions syrienne et libanaise concernant le dossier des détenus libanais en Syrie. Il a ensuite fourni des preuves de la présence dans les geôles syriennes de détenus libanais. Le film de diplôme d’une étudiante, Karen Rahmé, portant sur des témoignages d’anciens détenus libanais dans les prisons syriennes et de parents de prisonniers, a enfin été diffusé. Les proches de détenus ont considéré qu’il s’agissait là d’un témoignage qui exprime leur position et leurs sentiments avec précision.
L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, s’en est pris hier à la gestion par Damas du dossier des détenus libanais en Syrie, estimant que « la Syrie est un pays sous-développé en matière de droits de l’homme » et qu’elle est « en décalage par rapport à notre époque ».
Le général Aoun s’exprimait par vidéoconférence à la faculté de médecine de...