Rechercher
Rechercher

Actualités

Lecourtier a été reçu samedi dernier à Baabda Hammoud relativise les tensions entre Beyrouth et Paris

Dans un point de presse hier, le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, s’est efforcé de relativiser les tensions opposant Beyrouth à Paris, suite à la 1559. Il a insisté sur des relations étroites « qui remontent non pas à des décennies, mais bien à des siècles entiers ». Il a mis l’accent sur le rôle primordial de la France au Liban, dans le domaine culturel. En soulignant que ce pays tient tout particulièrement à cet apport. Pour rappeler que, du reste, le Liban est le président sortant du sommet francophone, la dernière édition, la neuvième, s’étant déroulée il y a deux ans à Beyrouth. Qui, à la fin du mois en cours, va passer le flambeau au Burkina Fasso, où se tient la prochaine conférence au sommet de la francophonie. Sans estimer devoir préciser que le Liban n’y sera pas représenté par le chef de l’État, le ministre a indiqué que le Liban présentera un rapport sur sa présidence de deux ans. Il convient de signaler, au chapitre des relations bilatérales libano-françaises, que leur solidité a été réaffirmée samedi par le chef de l’État, le président Émile Lahoud, lui-même. Il a souligné que ces liens séculaires doivent assurer l’intérêt des deux pays et de leurs peuples, qui sont amis. Cela à l’occasion d’une visite de l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, qui accompagnait une délégation de la fameuse Ena (École nationale d’administration), dirigée par le président de l’établissement, Marcel Pochard. Institution qui, comme on sait, sert de modèle (et de conseiller) à l’Ena-Liban, dirigée par Élie Assaf, qui était d’ailleurs présent. Et qui a précisé que les cycles de formation et de stages variés vont pouvoir commencer début 2005. – Retour au ministre Hammoud. Prié de commenter le départ de Colin Powell et l’arrivée probable de Condoleezza Rice au département d’État US, le ministre des AE a remarqué que les relations avec l’Amérique se déclinent comme purement étatiques, sans considération de personnes. Les changements relèvent des affaires intérieures et n’affectent pas des rapports bilatéraux qui se trouvent conditionnés par des positions déterminées, d’ordre international ou régional. – Sur l’effet de la disparition de Arafat par rapport aux pourparlers de paix et à l’engagement du président Bush concernant la création d’un État palestinien, Hammoud a répondu qu’Abou Ammar était un emblème de la lutte palestinienne. Il faut maintenant espérer que le peuple palestinien, a souhaité le ministre, puisse atteindre ses objectifs et créer son État. Ajoutant qu’il serait bon que la concrétisation des vœux de Bush à cet égard se réalise rapidement, avant 2009. – Au sujet des trois Libanais enlevés dernièrement en Irak, le ministre Hammoud a indiqué que le chargé d’affaires, Hassan Hijazi, déploie des contacts avec diverses parties, dont les ministères irakiens de la Défense et des Affaires étrangères, pour tenter de savoir où se trouvent les otages et qui les détient.
Dans un point de presse hier, le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, s’est efforcé de relativiser les tensions opposant Beyrouth à Paris, suite à la 1559. Il a insisté sur des relations étroites « qui remontent non pas à des décennies, mais bien à des siècles entiers ». Il a mis l’accent sur le rôle primordial de la France au Liban, dans le domaine...