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EXPOSITION - Jusqu’au 30 novembre, à la galerie Surface libre «Un monde sous le soleil», de Zohrab: la réalité recomposée... (photos)

Fougueux et romantique, exalté et tendre, abondamment coloré et d’une extrême pureté de lignes, le pinceau de Zohrab se promène avec un bonheur évident dans «Un monde sous le soleil», titre de l’exposition qu’il présente, jusqu’au 30 novembre, chez Surface libre, une galerie qui vient d’ouvrir ses portes à Jal-el-Dib (rue 77, face banque Libano-Canadienne. Tél.: 04/712200). Zohrab, ou la constance d’un style classique, figuratif et en même temps très particulier. Un regard intense, d’une acuité particulière, qui voit les choses différemment. Dans la perspective que forme l’alignement des panneaux d’accrochage de la salle, il décèle, par exemple, le symbole d’un cèdre. Dans le savonnage du laveur de vitre, il discerne un tableau abstrait. Dans les ruelles de village ou les maisons traditionnelles qu’il représente quelquefois, il voit déjà l’invasion progressive du béton.... Un regard préservé de la «pollution» du quotidien et qui transpose sa fraîcheur dans des scènes, paisibles et en même temps pleines d’éclat, de vie rêvée. C’est d’ailleurs dans le rêve que l’artiste puise son inspiration. «Je me lève à cinq heures du matin pour rejoindre mon atelier avant d’être bloqué dans les embouteillages. Là, je retranscris en peinture toutes mes idées, mes pensées de la veille, les lambeaux de mes rêves nocturnes, raconte-t-il. Je ne reproduis jamais un paysage ou un visage. J’observe et je recompose ce que j’ai vu à ma manière». Cela donne des compositions lumineuses, pleines de mouvements et où les personnages se confondent avec l’environnement. Composé tantôt d’une multitude de traits d’une impeccable propreté, tantôt de microsurfaces de couleurs, l’art pictural de Zohrab se décline sous tous les formats et dans toutes les textures. Les quatre-vingts nouvelles pièces de la présente exposition sont autant de témoignages des prouesses techniques de ce peintre de haute voltige. Huile, aquarelle, encre, gouache, acrylique et fusain, pastel et fusain.... Maniant avec une égale aisance tous les médiums, Zohrab les accorde au gré de ses sujets. Personnages flamboyants dans les grandes toiles à l’huile, qui mettent en scène aussi bien des rencontres amoureuses que des réunions familiales ou des promenades dans la nature. Paysages nostalgiques mais plus architecturés reproduits au pastel. Géométrie délicate des paysages, mixés de figures humaines ou animalières, tracés au crayon et à l’aquarelle. Sensibilité et nuances dans les natures traitées à la gouache. Et une minutie de dentellière dans les portraits de femmes que l’on dirait presque «tissées» à l’encre, ou encore les vaporeux dessins de mariées, de baisers ou de chérubins au crayon... Une variété de techniques pour un même pinceau qui recompose à sa manière la réalité. Z. Z.

Fougueux et romantique, exalté et tendre, abondamment coloré et d’une extrême pureté de lignes, le pinceau de Zohrab se promène avec un bonheur évident dans «Un monde sous le soleil», titre de l’exposition qu’il présente, jusqu’au 30 novembre, chez Surface libre, une galerie qui vient d’ouvrir ses portes à Jal-el-Dib (rue 77, face banque Libano-Canadienne. Tél.:...