La 1559, une ingérence dans les affaires internes de deux États, estime Damas

Le président syrien, Bachar el-Assad, a reçu hier à Damas le ministre de l’Information, Élie Ferzli. L’entretien a porté sur « les questions bilatérales qui intéressent les deux pays frères, le Liban et la Syrie », selon l’agence Sana. Le président Assad a mis en exergue le soutien syrien au Liban dans « l’opération de réforme en cours ». De son côté, M. Ferzli a indiqué, dans un entretien accordé à l’agence al-Markaziya, que la réunion était « excellente ». Commentant pour sa part les relations libano-syriennes, Radio Damas a estimé que « depuis plusieurs mois, certaines parties en Orient et en Occident focalisent leurs propos sur la situation au Liban et les relations libano-syriennes. Elles évoquent ces relations comme si elles influent sur l’amélioration de la sécurité et la paix dans le monde, tant et si bien que cela a permis à certaines d’entre elles de s’ingérer d’une manière flagrante par le biais de l’Onu, ce qui a conduit à la résolution 1559 et à la déclaration présidentielle, qui a impliqué la Syrie, méprisant la logique du droit international dans la mesure où il s’agit d’une intervention dans une affaire interne de deux États liés par des accords bilatéraux ».