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Parlement - Un défaut de quorum a écourté les débats, hier La Chambre élira aujourd’hui des remplaçants à Ferzli et Jaber au sein des commissions

Les députés reprendront aujourd’hui le chemin de la place de l’Étoile, la Chambre n’ayant pas pu achever hier l’examen de tous les textes inscrits à son ordre du jour, à cause d’un défaut de quorum qui a poussé le chef du Parlement, Nabih Berry, à lever la séance une heure et demie après son ouverture. En tout, la Chambre a voté dix textes de loi dont sept qui n’étaient pas inscrits à l’ordre du jour de la séance. Elle a reporté l’examen de deux autres à sa prochaine séance. Avant de lever la séance, M. Berry a insisté auprès des députés pour qu’ils soient présents à la séance d’aujourd’hui afin d’élire des remplaçants, dans les commissions parlementaires, aux députés nommés au sein du cabinet Karamé. La Chambre doit notamment pourvoir à deux postes devenus vacants au sein de la commission parlementaire chargée de l’enquête dans l’affaire Barsoumian. Le vice-président de la Chambre, Michel Murr, et M. Ali Hassan Khalil remplaceront ainsi MM. Élie Ferzli et Yassine Jaber. M. Ayoub Hmayed serait nommé au sein du Conseil supérieur chargé du jugement des présidents et des ministres, à la place de M. Ghazi Zeayter. Hier, le Parlement a pris connaissance des raisons qui ont poussé le chef de l’État, le général Émile Lahoud, à lui renvoyer la loi définissant la procédure d’importation et d’exportation du diamant brut, avant de voter de nouveau le texte, à la majorité absolue, comme le stipule le règlement intérieur du Parlement. Une proposition de loi permettant à la deuxième épouse d’un militaire qui a perdu sa première femme de bénéficier de la pension de retraite si son époux meurt a suscité un long débat. La Chambre était divisée en deux camps : le premier était favorable au vote du texte, censé, selon M. Mikhaël Daher, établir un équilibre entre les militaires et les fonctionnaires qui ont ce privilège, et le deuxième y était opposé, dans la mesure où il risque d’entraîner des charges supplémentaires pour l’État. Le ministre des Finances, Élias Saba, a insisté sur le fait qu’il ne lui est pas possible de donner son accord à un texte que son département n’a pas eu l’occasion d’examiner et dont l’application nécessite des dépenses supplémentaires du Trésor. Ce point de vue était partagé par d’autres députés, qui ont fini par obtenir un ajournement de l’examen de cette proposition de loi, en attendant que le ministère des Finances l’étudie. Une autre proposition de loi portant amendement d’une loi concernant un accord entre le ministère de l’Éducation et l’Institut technique de Ali Jammal, au Liban-Sud, a subi le même sort, avant que le Parlement ne vote un projet de loi réorganisant le ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi qu’un autre stipulant l’ouverture d’un crédit supplémentaire de 18 milliards de livres dans le budget 2004 du même ministère, afin de financer la construction de deux stades à Tripoli et à Saïda. Parmi les textes votés, l’ouverture d’un crédit supplémentaire de 50 milliards et 500 millions de livres afin de couvrir les dépenses de l’année scolaire 2003-2004, ainsi qu’une proposition de loi portant organisation du budget scolaire et définition des règles concernant les frais de scolarité dans les écoles privées non gratuites.
Les députés reprendront aujourd’hui le chemin de la place de l’Étoile, la Chambre n’ayant pas pu achever hier l’examen de tous les textes inscrits à son ordre du jour, à cause d’un défaut de quorum qui a poussé le chef du Parlement, Nabih Berry, à lever la séance une heure et demie après son ouverture. En tout, la Chambre a voté dix textes de loi dont sept qui...