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Vie politique - L’ancien Premier ministre plaide en faveur d’une loi électorale « juste et équitable » Hariri : « La nouvelle Chambre devra refléter l’aspiration des Libanais à la liberté et la démocratie »

L’ancien Premier ministre Rafic Hariri a estimé hier que c’est à travers son comportement lors des prochaines législatives que l’on pourra évaluer et juger l’action du nouveau gouvernement. M. Hariri, qui s’exprimait dans le cadre d’un iftar à l’hôtel Sheraton en présence de plusieurs députés et du président de l’Ordre des médecins, Mario Aoun, a affirmé : « L’ensemble des Libanais aspirent à une loi juste et équitable. Nous envisageons cette loi dans une perspective globale, qui permettra à tous les citoyens d’exprimer leurs opinions. Nous souhaitons que la loi réponde aux espoirs et aux besoins des Libanais pour que la nouvelle Chambre exprime réellement leur aspiration à la liberté et à la démocratie. » Et de poursuivre : « Je ne prendrai pas position maintenant concernant la loi électorale. Cependant, nous exprimerons notre opinion clairement et franchement lorsque le gouvernement transmettra la loi électorale à la Chambre. S’il répond aux aspirations des Libanais, nous l’appuierons sans réserve. Sinon, nous le dirons en toute franchise. » Rappelant que sa décision est « de garder le silence durant une période déterminée », M. Hariri a précisé qu’« après le vote de la confiance, on commence à évoquer les élections, qui sont un processus démocratique que les Libanais se sont habitués à mettre en pratique depuis l’indépendance ». « Concernant les élections, je crois que les préparatifs électoraux ont commencé, et six mois – un laps de temps à la fois long et court en matière de préparation – nous séparent du scrutin. Nous devons tous être prêts à mener une lutte électorale avec beaucoup de compétence et à donner un exemple vivant de démocratie au Liban », a-t-il indiqué. M. Hariri a par ailleurs estimé que le Courant du futur se contentera pour l’instant de rester un courant politique sans structures partisanes, « un courant qui regroupe un nombre important de fractions de la société ». « À mon avis, c’est ce qui correspond à la société libanaise et aux professions libérales. L’heure n’est pas encore venue de former une organisation politique. Il est nécessaire d’étudier l’expérience partisane au Liban et d’en tirer les leçons. Je sais parfaitement bien que la démocratie ne fonctionne réellement qu’en présence de partis », a-t-il indiqué. « Mais je sais également que cela demande du temps, et beaucoup pensent, comme moi, que le moment n’est pas encore venu, même s’il viendra inévitablement ; les groupes et les communautés au Liban devront s’organiser en partis nationaux regroupant diverses fractions du peuple libanais, non pas sectaires et communautaires, mais de toutes les régions. Lorsque cela sera possible, tout le monde coopérera pour former des partis nationaux dans les différentes régions », a-t-il conclu.

L’ancien Premier ministre Rafic Hariri a estimé hier que c’est à travers son comportement lors des prochaines législatives que l’on pourra évaluer et juger l’action du nouveau gouvernement.
M. Hariri, qui s’exprimait dans le cadre d’un iftar à l’hôtel Sheraton en présence de plusieurs députés et du président de l’Ordre des médecins, Mario Aoun, a affirmé...