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Vie universitaire - Conférence du responsable de l’information du CPL sur la guerre initiée par le général Aoun contre les forces syriennes en 1989 « Semaine de la libération » à l’Esib

Les représentants du Courant patriotique libre (CPL-aouniste) à la faculté d’ingénierie de l’Université Saint-Joseph (Esib-Mar Roukoz) organisent cette semaine sur le campus de l’Esib la « Semaine de la libération », à l’occasion de la quinzième commémoration de la « guerre de libération », initiée le 14 mars 1989 par le général Michel Aoun contre les forces syriennes au Liban. Parmi les événements prévus dans le cadre de cette semaine, une vidéoconférence, demain, mercredi, à 17h, du général Aoun en direct de Paris sur le thème : « La libération dans le Liban d’aujourd’hui ». La conférence sera précédée d’un documentaire sur la « guerre de libération » réalisé par les étudiants du CPL. Mercredi également, un débat interétudiants sur le thème « Les jeunes et la libération » sera organisé à 11h30. Le débat sera animé par le club de débat de l’Esib. Trois expositions photos, intitulées « La libération : les jeunes au rendez-vouz », « La guerre de libération ou l’épopée d’un peuple » et « La véritable face de l’occupation syrienne », seront organisées en parallèle sur le campus de la faculté. Sous le signe de « la résistance culturelle », une revue de huit pages intitulée Libération et préparée par les étudiants du CPL a été distribuée sur le campus. Conférence sur « la guerre de libération » Dans le cadre des activités de cette « semaine de la libération », le responsable de l’information au sein du CPL, Élias Zoghby, a donné hier une conférence à l’Esib sur le thème : « La guerre de libération : significations et résultats ». M. Zoghby a commencé par évoquer « l’entreprise de falsification initiée volontairement durant quinze ans contre la “guerre de libération” et ses résultats ». L’ancien rédacteur en chef du journal télévisé sur Télé-Liban a indiqué que « la Syrie avait fait échouer toutes les initiatives positives du gouvernement Aoun » à l’époque, estimant que Damas était responsable de la démission des trois ministres mahométans et avait fait avorter toute tentative d’ouverture des points de passage et de fermeture des ports illégaux. Selon M. Zoghby, les autorités syriennes sont également à l’origine de l’échec de toutes les tentatives de reprendre le dialogue et de l’échec de la « percée politique et diplomatique » réalisée par le général Aoun lors de sa visite à Tunis. « Toutes ces mesures du gouvernement légal visaient à assurer la mise en place d’un climat sécuritaire, politique et psychologique sain, pour créer une volonté libanaise indépendante à travers l’élection d’un nouveau président de la République ayant un minimum de dignité nationale et qui ne soit pas nommé par Damas, avec l’aval américain », a-t-il indiqué. Pour M. Zoghby, la « guerre de libération » était le « dernier recours » après « six mois de tentatives politiques et diplomatiques de relancer le dialogue, tentatives vite réprimées au demeurant ». « La “guerre de libération” a replacé la crise libanaise dans son véritable contexte : il ne s’agit pas d’une guerre fermée entre Libanais, mais, essentiellement, d’une guerre syrienne contre le Liban, dans toutes ses ramifications : guerres libano-palestiniennes, guerres intercommunautaires, interpartisanes et intersectaires, intervention du facteur israélien dans la crise libanaise, implications d’autres facteurs, arabes et autres, sur la scène libanaise », a-t-il précisé. « L’acte de libération est l’attitude recherchée par le faible, par celui qui est dans son droit, face au puissant qui s’empare du droit des autres. Il s’agit avant tout d’une dynamique qui n’est pas exclusivement militaire, mais qui vise à créer une énergie de refus et d’éveil national et politique, une dynamique civil, médiatique, politique et diplomatique », a poursuivi M. Zoghby. Élias Zoghby a en outre estimé que la « guerre de libération » était de quatorze ans en avance sur son temps, sur le plan arabe. « Si la situation était, à l’époque, la même qui prévaut actuellement, le monde n’aurait pas hésité à suivre le mouvement de libération du général Aoun pour un changement démocratique dans la région et pour faire du Liban un bastion avancé de la nouvelle “ nahda ” en Orient », a-t-il ajouté. Il a enfin évoqué les conséquences de cette guerre au niveau interne et externe, estimant que la dynamique aouniste « avait ôté tout cachet confessionnel au conflit et mis en place un cachet national autour du droit à la souveraineté et à l’indépendance ». Grâce à l’armée, Michel Aoun a pu rétablir la confiance entre l’État et le citoyen, a-t-il poursuivi. Au plan externe, le général Aoun a internationalisé la crise libanaise, à travers notamment le sommet de Casablanca et la position arabe réclamant le retrait syrien du Liban en 1989, avant que le cours des événements ne vienne faire pencher la balance internationale en faveur de la Syrie, avec le processus de Taëf et la guerre d’Irak, a conclu M. Zoghby.

Les représentants du Courant patriotique libre (CPL-aouniste) à la faculté d’ingénierie de l’Université Saint-Joseph (Esib-Mar Roukoz) organisent cette semaine sur le campus de l’Esib la « Semaine de la libération », à l’occasion de la quinzième commémoration de la « guerre de libération », initiée le 14 mars 1989 par le général Michel Aoun contre les forces...