Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Les patriarches catholiques d’Orient soulignent les lacunes dans les relations libano-syriennes

Le Conseil des patriarches catholiques d’Orient a publié samedi son communiqué final à l’issue de trois jours de travaux consécutifs, sous la présidence du patriarche maronite, Nasrallah Boutros Sfeir. Dans leur communiqué, les prélats ont soulevé plusieurs points relatifs notamment aux relations œcuméniques et inter-catholiques, au dialogue islamo-chrétien et à la situation prévalant dans certains pays de la région tels que l’Irak, les territoires palestiniens, sans oublier évidemment le Liban. Au sujet du dialogue islamo-chrétien, les participants ont insisté sur l’importance « d’encourager les deux communautés à se familiariser avec la religion de l’autre par le biais de programmes pédagogiques et d’activités culturelles ». Ils ont également souligné la nécessité de former des cadres appelés à devenir des experts dans le domaine du dialogue islamo-chrétien. Concernant la rencontre œcuménique, le communiqué a précisé qu’au cours d’une réunion qui a porté sur ce point particulier, les participants ont soulevé la question de « la présence chrétienne en Orient, témoin des valeurs portées par le christianisme ». Au sujet du Liban, les patriarches ont fait remarquer que la situation sécuritaire était relativement acceptable, soulignant toutefois les « brèches qui sont constatées de temps à autre » telles que « l’explosion de voitures visant des hommes politiques ». Le communiqué a en outre indiqué que les « développements politiques divisent les Libanais entre loyalistes et opposants, une caractéristique considérée comme naturelle dans les régimes démocratiques ». Mais, poursuit le texte du communiqué, « la dégradation de la situation est due à l’impossibilité d’instaurer des relations saines entre le Liban et la Syrie », d’où l’importance de remédier à cette lacune « dans le respect de la souveraineté des deux pays ». Évoquant la question syrienne et plus globalement les problèmes auxquels fait face le monde arabe, les patriarches ont fait part de leur refus de voir « imposées de l’extérieur des valeurs qui ne prennent pas en considération la situation prévalant actuellement dans ces pays ». « Les pressions politiques ne peuvent avoir que des conséquences négatives sur nos peuples, et particulièrement sur le Liban et la Syrie. Elles entravent le processus de paix, de sécurité et de démocratie, en exacerbant la haine et l’adversité entre les peuples, surtout entre l’Orient et l’Occident. Autant de dangers qui, en définitive, finiront par se répercuter négativement sur la présence chrétienne dans la région », a conclu le communiqué. Les participants se sont en outre prononcés sur la situation de la ville de Jérusalem, « ville de Dieu, de la justice et de la paix », en déplorant la charge de haine qui se déverse sur la ville. Ils ont par ailleurs exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à œuvrer pour mettre fin à la tragédie « qui frappe la Terre sainte ».
Le Conseil des patriarches catholiques d’Orient a publié samedi son communiqué final à l’issue de trois jours de travaux consécutifs, sous la présidence du patriarche maronite, Nasrallah Boutros Sfeir.
Dans leur communiqué, les prélats ont soulevé plusieurs points relatifs notamment aux relations œcuméniques et inter-catholiques, au dialogue islamo-chrétien et à la...