Le secrétaire général du palais Bustros, Mohammed Issa, s’est entretenu hier avec Kirsten Müller, ministre déléguée allemande aux Affaires étrangères, venue ajouter le grain de sel de Berlin à la constante relance occidentale articulée autour de la 1559. Cette résolution a donc été au centre de ses échanges avec Issa. Il a également été question du Sud, des réformes et de la déclaration ministérielle. L’entrevue s’est déroulée en présence de l’ambassadeur allemand Gunther Kniess, l’ambassadeur Issa étant assisté de son directeur de cabinet, le conseiller Rami Mourtada, et du chef du service Europe, Bilal Kabalan. Après la réunion, Müller a déclaré que le gouvernement allemand, réaliste, sait que l’exécution de la 1559 requiert du temps. Mais qu’il estime en même temps que la résolution est une occasion qu’il ne faut pas laisser passer. Ajoutant que Berlin attend les propositions du Liban comme celles de la Syrie concernant les mécanismes d’application de la 1559. Elle a confirmé avoir également évoqué la nécessité d’entreprendre des réformes dans ce pays, à la lumière de la déclaration ministérielle du nouveau gouvernement libanais.
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