Nabih Berry n’a pas mâché ses mots hier soir, une fois qu’il s’est rendu compte que sur la vingtaine de députés qui se sont inscrits pour prendre la parole au cours du débat parlementaire, et succéder à Ali Hassan Khalil à la tribune, aucun n’était présent dans les travées parlementaires. Pour une fois, il a remercié les ministres pour leur présence en masse face à un hémicycle où se tournaient les pouces une petite vingtaine de députés, écoutant d’une oreille distraite Béchara Merhej évoquer la nécessité d’un front intérieur uni face à la 1559 et annoncer qu’il s’abstiendra de voter ; Mohammed Raad, le patron du bloc Hezbollah, fustiger le complot américano-sioniste et expliquer qu’il s’abstiendra également mais qu’il soutiendra le cabinet dans sa tentative de mériter la confiance du peuple ; Élie Aoun du bloc Joumblatt défendre les constantes de l’opposition, ainsi que Ali Hassan Khalil, Nicolas Fattouche et Georges Kassarji (qui a longtemps polémiqué avec Jean-Louis Cardahi sur le prix de la publicité consacrée par l’État aux deux nouvelles sociétés de téléphonie mobile) annoncer que pour eux ce sera « oui » à l’équipe Karamé.
Nabih Berry n’a pas mâché ses mots hier soir, une fois qu’il s’est rendu compte que sur la vingtaine de députés qui se sont inscrits pour prendre la parole au cours du débat parlementaire, et succéder à Ali Hassan Khalil à la tribune, aucun n’était présent dans les travées parlementaires. Pour une fois, il a remercié les ministres pour leur présence en masse face...
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