La réélection de George W. Bush pour un second mandat présidentiel augure des temps difficiles pour la Syrie et le pouvoir libanais, déjà dans le collimateur de Washington, de Paris et de l’Onu depuis l’adoption de la résolution 1559 du Conseil de sécurité.
« Avec le retour de Bush, les pressions vont augmenter », a prédit Ammar Moussaoui, député du Hezbollah. Farès Souhaid, député de Jbeil et membre des Assises de Kornet Chehwane, a convenu que la réélection de M. Bush « va accélérer l’application de la résolution 1559 ».
De son côté, la presse syrienne s’inquiétait hier de la poursuite de « la politique hégémonique et arrogante » de l’Administration US.
La victoire des conservateurs aux élections du Congrès risque de conforter un éventuel durcissement, surtout après la récente proposition de gel des avoirs de responsables libanais prosyriens.
Certains responsables s’efforcent toutefois de minimiser l’impact des résultats du scrutin du 2 novembre. « Pendant son second mandat, M. Bush sera libéré des pressions du lobby sioniste et souhaitera que son nom soit lié à un succès historique, celui de résoudre le conflit israélo-arabe », a ainsi affirmé à l’AFP le ministre de l’Information, Élie Ferzli.
La réélection de George W. Bush pour un second mandat présidentiel augure des temps difficiles pour la Syrie et le pouvoir libanais, déjà dans le collimateur de Washington, de Paris et de l’Onu depuis l’adoption de la résolution 1559 du Conseil de sécurité.
« Avec le retour de Bush, les pressions vont augmenter », a prédit Ammar Moussaoui, député du Hezbollah....
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