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Le député du bloc Joumblatt a officiellement annoncé sa candidature hier pour la vice-présidence de la Chambre Andraos contre « le fait accompli, l’État monochrome, le préfabriqué, la soumission... »

Il y aura effectivement, comme annoncé dans l’édition de la veille de L’Orient-Le Jour, une bataille pour la vice-présidence de la Chambre. Puisque, face à Michel Murr qui avait fait part de sa volonté de briguer le poste (tout en exigeant l’unanimité sur son nom), c’était hier au tour du député de Aley, membre du Rassemblement démocratique de Walid Joumblatt, Antoine Andraos, de présenter sa candidature. « J’aurais dû informer le président de la Chambre de ma candidature, mais son voyage aux Émirats arabes unis a rendu la chose impossible », a dit le député Andraos hier, dans une déclaration place de l’Étoile. « En harmonie avec la position adoptée par le Rassemblement démocratique, qui avait refusé l’amendement de la Constitution et qui s’oppose à la méthode politique actuelle ; en harmonie avec le dialogue lancé par Walid Joumblatt avec l’ensemble des forces de l’opposition, j’annonce ma candidature à la vice-présidence de la Chambre. En espérant que le jeu démocratique se déroule le plus naturellement possible, je demande à mes collègues députés de soutenir ma candidature, que je place sous le slogan de la pratique démocratique, du refus du fait accompli, de l’État monochrome, de la soumission, du préfabriqué », a-t-il affirmé. Annonçant qu’il bénéficie déjà du soutien du bloc Joumblatt et de celui des députés de Kornet Chehwane. Le bloc Hariri votera pour Murr À ce sujet, le député de Baabda, Salah Honein, a déclaré que le bloc Joumblatt allait lancer une campagne électorale démocratique en faveur d’Antoine Andraos : chaque membre du bloc va ainsi intensifier ses contacts et activer ses relations. « Il y a des contacts et une coordination avec le bloc Hariri. Nous avons décidé d’appuyer la candidature d’Andraos, mais les députés haririens ont le droit de ne pas revenir sur leur position s’ils ont décidé de voter pour Michel Murr. Ce n’est pas pour cela que les ponts se couperont », a dit Salah Honein. D’ailleurs, des sources proches du bloc de l’ancien Premier ministre, citées par l’agence al-Markaziya, ont confirmé leur soutien à l’ancien vice-président du Conseil, et ce malgré la candidature d’Antoine Andraos, réputé proche de Rafic Hariri. « Nos relations ont toujours été bonnes avec Michel Murr, même quand ce dernier était ministre de l’Intérieur, et même pendant les législatives 2000. Michel Murr a toujours été neutre à notre égard, jusqu’aux pires moments de la campagne qui a été menée contre nous », ont rappelé les sources en question. Pour sa part, le député du Chouf, Alaeddine Terro, autre membre du bloc Joumblatt, a assuré que la candidature d’Antoine Andraos n’est dirigée contre personne, mais que c’est une étape naturelle du processus démocratique. Quant au député Abdel-Latif Zein, membre du bloc de Nabih Berry, il a indiqué qu’aucune décision concernant la vice-présidence de la Chambre n’avait été prise, et que les députés attendent pour cela le retour des Émirats arabes unis du n° 2 de l’État. Quant à Mohammed Fneiche, député hezbollahi, il a indiqué que son bloc allait soutenir la candidature de Michel Murr. Idem pour la troïka tripolitaine (Safadi-Fadel-Kabbara) et le député kataëb Nader Succar.
Il y aura effectivement, comme annoncé dans l’édition de la veille de L’Orient-Le Jour, une bataille pour la vice-présidence de la Chambre. Puisque, face à Michel Murr qui avait fait part de sa volonté de briguer le poste (tout en exigeant l’unanimité sur son nom), c’était hier au tour du député de Aley, membre du Rassemblement démocratique de Walid Joumblatt, Antoine...