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Vote de confiance : le bloc Hariri s’abstiendra, ou s’absentera

Le bloc de la Décision de Beyrouth s’est réuni hier au domicile de son président, l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. À deux jours de l’ouverture de la séance parlementaire consacrée au vote de confiance, les députés haririens ont décidé d’écouter les appels quotidiens du chef du gouvernement, Omar Karamé, qui demande à qui veut l’entendre qu’« il faut accorder une chance » à son équipe, que celle-ci va éviter toute politique de vengeance par rapport à celle qui l’a précédée. Ainsi, selon une source autorisée interrogée par L’Orient-Le Jour, le bloc parlementaire de Rafic Hariri s’abstiendra lors du vote. On évoque aussi quelques absences volontaires, ce qui pousse certains observateurs à évoquer un éventuel défaut de quorum au moment du vote. Une hypothèse qu’il faut cependant considérer avec scepticisme, au regard de la volonté d’un grand nombre de députés de se rendre place de l’Étoile pour y afficher, devant les télévisions, leur opposition au gouvernement. Au regard, également, des pressions tutélaires qui ne manqueront pas, une nouvelle fois, le cas échéant, de se multiplier. Il n’en reste pas moins que cette neutralité attentiste par rapport au cabinet Karamé risque de se transformer en une opposition déterminée en cas de « sale coup » qui viserait le Premier ministre, son bloc, ainsi que les projets réalisés au cours des quatre dernières années. Les sources en question ont d’ailleurs évoqué la colère – compréhensible – de Rafic Hariri à la suite des propos, tenus avant-hier dimanche, par le ministre de l’Information, Élie Ferzli, qui avait menacé de rouvrir le dossier des émeutes de 1992. « Si j’avais été Premier ministre, je l’aurais certainement convoqué », aurait dit le maître de Koraytem. Z.M.
Le bloc de la Décision de Beyrouth s’est réuni hier au domicile de son président, l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. À deux jours de l’ouverture de la séance parlementaire consacrée au vote de confiance, les députés haririens ont décidé d’écouter les appels quotidiens du chef du gouvernement, Omar Karamé, qui demande à qui veut l’entendre qu’« il faut...