Accusé, Moscou dément toute implication dans cette affaire « Révélations » US : les explosifs volés en Irak ont été envoyés en Syrie et au Liban (photo)

L’affaire des 350 tonnes d’explosifs disparus en Irak n’en finit plus de faire des vagues. Hier, le scandale a été relancé par les révélations du Washington Times selon lequel les explosifs auraient été « très certainement » subtilisés du dépôt al-Qaaqa par les forces spéciales russes en collaboration avec les services de renseignements irakiens avant que la guerre n’éclate. Selon le sous-secrétaire adjoint US à la Défense, John Shaw, cité par le même quotidien, le matériel aurait ensuite été envoyé en Syrie, au Liban et peut-être en Iran. Moscou a immédiatement qualifié ces informations de « mensonge ». De son côté, le New York Times, qui a révélé l’affaire lundi dernier, assure que les explosifs auraient été subtilisés après l’invasion américaine en Irak. Une autre polémique porte également sur l’ampleur du vol, dont la chaîne ABC News estime qu’elle est largement inférieure au chiffre de 350 tonnes avancé. Le Washington Post s’est pour sa part interrogé sur le rôle joué par le directeur de l’AIEA, Mohammed el-Baradei, un anti-Bush notoire, dans la révélation de cette affaire, encore largement exploitée hier par John Kerry contre son rival républicain.