« Il n’a pas été possible de faire au-delà de ce qui l’a été dans le domaine du possible. » C’est sur cette puissante
omarinade touillée et moulinée devant les caméras que le transfuge de Tripoli a inauguré sa guirlande des Trente. Du beau linge, certes, pour certains, mais aussi pas mal de
pendentifs syriens, à qui l’on a été bien obligé d’offrir un
petit fromage de la République, et dont déjà on se tape les bobards « stratégiques » à longueur d’antenne.
L’alchimie karamiste a tout de même bien fonctionné : Talal Arslane gentiment déplacé chez les Déplacés, Mahmoud Hammoud délicatement réveillé de son roupillon au
ministère de la Défense et remis à califourchon aux Affaires du Dehors, Maurice Sehnaoui obligé de fréquenter Assem Kanso, ce qui va le changer des banquiers et autres experts du FMI... Chapeau ! Le Libanais d’en bas l’avait rêvé, Omar l’a fait.
Évidemment, ça n’a pas été sans quelques grincements dans le landernau : Élias le Btéghrillon, à qui Karamé proposait tous les honneurs, s’en est allé en lui faisant un bras
d’honneur. Aussitôt remplacé par Soliman le Magnifique, qui a remercié l’équipe technique et juré de faire la peau aux
terroristes. Un peu de patience, et à nous deux, Ben Laden !
Côté finances, Élias Saba a été doucettement dépoussiéré et posé sur une étagère. Il a sans doute mûri depuis son funeste décret 1943 des années 70, taxant certains produits à 200 %. Miam-miam ! Depuis, le gâteau fiscal lui colle sur le front comme une pastille rouge. Mais en ces temps-là, Élias était sans doute pour la prise de la pastille.
Pour les autres portefeuilles, il restait bien encore quelques couverts à pourvoir, et Istiz Nabeuh, pour ne rien changer, s’est jeté dessus comme un affamé.
Enfin, la première boulette, c’est à Ferzlius Gladiator qu’on la doit : depuis le temps qu’il ronfle sur son sous-perchoir du Parlement attendant d’être nommé ministre, il n’a pas trouvé mieux, une fois installé, que de cracher sur les médias, qui pourtant ne faisaient que rapporter les âneries de ses
collègues.
Ambitieux, rabattez votre caquet ! La nouvelle guirlande du Sérail ne durera que sept mois. Ce qui est énorme, quand on sait que les 30 lampions vont se crêper la touffe bien avant. Et que le cirque local aura vite fait d’avoir marre d’Omar...
Gaby NASR
« Il n’a pas été possible de faire au-delà de ce qui l’a été dans le domaine du possible. » C’est sur cette puissante
omarinade touillée et moulinée devant les caméras que le transfuge de Tripoli a inauguré sa guirlande des Trente. Du beau linge, certes, pour certains, mais aussi pas mal de
pendentifs syriens, à qui l’on a été bien obligé d’offrir un...
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