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Actualités

Université libanaise Des professeurs s’en prennent au programme de recherche Cedre (photo)

Les professeurs Georges Saad et Bassam Hachem, qui enseignent respectivement à la faculté de droit et à l’Institut de sociologie de l’Université libanaise, ont tenu hier une conférence de presse conjointe à l’Institut des sciences sociales, section II, afin de dénoncer « les agissements » de Mme Bernadette Abi Saleh, coordinatrice du programme de recherche Cedre et responsable des relations extérieures de l’UL. Le programme de recherche Cedre est soutenu et financé par la France, et entre dans le cadre d’un projet de coopération entre les ministères de l’Éducation des deux pays. Selon les propos de M. Saad, qui effectuait dans le cadre du programme Cedre une recherche ayant pour thème « La bioéthique : le droit français modèle pour le Liban ? », « Mme Abi Saleh a refusé de couvrir les dépenses du projet, notamment les frais d’un séjour en France d’une étudiante, l’achat d’un ordinateur d’occasion, les frais de transports et les indemnités des étudiants qui ont pris part au projet ». Cette affaire avait poussé, dans un premier temps, M. Saad, chef du projet, à couvrir lui-même les dépenses avant de saisir la ligue des professeurs de l’affaire. La ligue a décidé, toujours selon M. Saad, de désigner M. Hachem pour poursuivre les contacts auprès de Cedre. « Au bout d’un an et demi, ce dernier s’est rendu compte que la coordinatrice du programme libano-français ne veut pas régler l’affaire, a indiqué M. Saad, notant que les réunions se sont poursuivies sans pour autant aboutir à une solution. » Au cours de la conférence de presse, MM. Saad et Hachem ont appelé « le président de l’UL, Ibrahim Qobeissi, qui a toujours refusé de se mêler de l’affaire, à intervenir et nos collègues, membres du comité de Cedre, à démissionner ». Ils ont aussi invité « la partie française de Cedre à procéder à une évaluation du travail et à ne pas se contenter de collaborer avec des personnes qui se présentent comme francophones mais qui ignorent les véritables valeurs de la francophonie, notamment la démocratie et le respect des droits de l’homme ». M. Saad a conclu en se demandant si le traitement auquel il a eu droit est lié à un article qu’il avait publié dans le quotidien an-Nahar, où il dénonçait « l’aplatissement de certains professeurs de l’UL devant la Syrie, et ce dans le but de se faire parachuter dans une haute fonction académique, une affaire qui porte préjudice à la Syrie ».
Les professeurs Georges Saad et Bassam Hachem, qui enseignent respectivement à la faculté de droit et à l’Institut de sociologie de l’Université libanaise, ont tenu hier une conférence de presse conjointe à l’Institut des sciences sociales, section II, afin de dénoncer « les agissements » de Mme Bernadette Abi Saleh, coordinatrice du programme de recherche Cedre et...