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Actualités - CHRONOLOGIE

Washington réitère ses critiques contre l’influence syrienne sur la politique libanaise et dénonce un cabinet « made in Damascus »

Vingt-quatre heures après la déclaration du secrétaire d’État adjoint américain, Richard Armitage, affirmant que le nouveau gouvernement a été « fabriqué à Damas », Washington dressait un bilan mitigé des progrès de la Syrie, au niveau de sa conformité avec les exigences américaines concernant le Liban et l’Irak. « Pour ce qui est de la question des ingérences syriennes au Liban, c’est quelque chose sur quoi nous ne voyons rien venir », a déclaré le porte-parole du département d’État, Richard Boucher, dans une conférence à la presse, en référence aux demandes de retrait des forces syriennes de ce pays et d’arrêt de la tutelle syrienne sur la vie politique libanaise. Pour M. Armitage, le fait que le nouveau cabinet soit « made in Damascus » constitue une « nouvelle violation » de la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’Onu. « La communauté internationale a dit son mot, et la Syrie ferait mieux de laisser les Libanais décider de l’avenir du Liban », a souligné M. Armitage, dans une interview accordée hier au quotidien al-Hayat. « Cette question ne va pas disparaître », a-t-il encore dit, insistant sur le fait que Washington continuait de coordonner son action avec la France et les autres membres du Conseil de sécurité. Commentant la coopération de la Syrie dans la lutte antiterroriste, M. Armitage a indiqué que « Damas a coopéré en ce qui concerne el-Qaëda, et avec le gouvernement irakien pour surveiller la frontière syro-irakienne, mais pas sur le Hamas et le Hezbollah ». Le département d’État américain a déclaré avoir vu « quelques pas » dans la bonne direction en matière de contrôle de la frontière syro-irakienne pour arrêter le passage de combattants rejoignant l’insurrection irakienne, a indiqué de son côté M. Boucher, affirmant cependant ne rien voir venir sur les demandes de rupture avec les groupes radicaux propalestiniens soutenus par Damas. « La question des groupes palestiniens opérant à partir de Damas et celle des individus encore capables d’y opérer reste ouverte, et nous n’avons pas vu les choses bouger beaucoup », a-t-il déclaré.
Vingt-quatre heures après la déclaration du secrétaire d’État adjoint américain, Richard Armitage, affirmant que le nouveau gouvernement a été « fabriqué à Damas », Washington dressait un bilan mitigé des progrès de la Syrie, au niveau de sa conformité avec les exigences américaines concernant le Liban et l’Irak.
« Pour ce qui est de la question des ingérences...