LIBAN-ONU - Dans son message, Annan promet de « bâtir une meilleure organisation » Célébration du 59e anniversaire des Nations unies place Riad el-Solh

Au cours d’une cérémonie qui a rassemblé des représentants du président de la République, du chef du Parlement et du Premier ministre, les Nations unies ont clos hier la semaine de l’Onu organisée à l’occasion du 59e anniversaire de l’organisation qui sera célébré le 24 octobre. C’est à la Maison des Nations unies, place Riad el-Solh, que la cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités. Donnant lecture du message du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, le responsable du service de presse à l’Escwa, Nabil Abou Dargham, a dit : « Nous devons bâtir une meilleure Organisation des Nations unies. Fort de cette conviction, je présenterai bientôt aux dirigeants du monde entier un ensemble des mesures destinées à revitaliser l’organisation. Il faudra que les dirigeants (du monde entier) trouvent un terrain d’entente lors de la réunion historique qui aura lieu dans un an », indique le message de M. Annan. « Nous vivons une ère nouvelle. Il nous faut une nouvelle Organisation des Nations unies. Faisons en sorte qu’elle voie le jour », conclut le texte. Mariam Awadi, vice-secrétaire exécutive de l’Escwa, a donné lecture du message de Mirvat Tallawi, secrétaire exécutive de l’organisme régional. Elle a souligné l’importance de « préserver les Nations unies – qui œuvrent pour la paix et le développement – dans le but de préserver la légitimité internationale ». Se penchant sur les activités de l’Escwa, Mme Awadi a indiqué que depuis plusieurs années, l’organisme veille à préparer les pays de la région à relever les défis, notamment en organisant des séminaires relatifs à l’énergie et à l’eau, aux nouvelles technologies, au développement, ainsi qu’à la mondialisation. Seule note à caractère politique, la lecture par le ministre des Affaires sociales, Assaad Diab, d’un message du président de la République, Émile Lahoud, soulignant que « la résolution 1559 du Conseil de sécurité représente des pressions sur la liberté de choix entre deux pays frères et constitue une ingérence dans les affaires internes libanaises ».