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Le PNL à Chareh : « Le traité de fraternité a été élaboré à l’insu de la légalité internationale »

Le Parti national libéral (PNL) a répondu hier aux propos tenus par le ministre syrien des AE, Farouk el-Chareh, qui avait qualifié de Londres la 1559 « d’ingérence dans les affaires libano-syriennes ». Réuni hier sous la présidence de M. Dory Chamoun, le PNL a rappelé que le traité de fraternité et de coopération entre les deux pays était « entaché de plusieurs vices, notamment le déséquilibre entre les deux parties, et le fait que le traité ait été imposé par le plus fort à l’ombre d’une présence militaire et sécuritaire oppressante, et à l’insu de la légalité internationale ». Selon le PNL, le traité suppose, en droit, un consentement libre des parties contractantes et un équilibre entre leurs droits et leurs devoirs, garanti par la loi qui régit le traité et son application. De plus, à l’époque, deux des partis essentiels qui étaient représentés au sein du gouvernement, qui manquait déjà de représentativité, les Forces libanaises et les Kataëb, s’étaient absentés de la séance de signature du traité. « Par conséquent, a souligné le PNL, le traité va à l’encontre du pacte de convivialité, et, partant, est illégitime, comme le stipule la Constitution ». Pour le PNL, le fait d’ignorer superbement les remarques et les observations de l’opposition n’entame pas pour autant la crédibilité et la légitimité de celles-ci. « D’autant qu’elles sont fondées sur des données réelles, qui confirment l’ingérence syrienne flagrante, laquelle a transformé le Liban en otage et en produit d’échange et de chantage, et a hypothéqué son avenir en tuant l’esprit libanais et en imposant sa tutelle. Une tutelle que les adeptes de la Syrie tentent vainement de dissimuler sous des slogans qui ne trompent plus personne, ni au Liban ni à l’étranger », a-t-il ajouté. Et de demander à M. Chareh si ce n’est pas « les pratiques de son pays, le refus par Damas d’appliquer Taëf et cette volonté d’imposer la syrianisation, la tutelle, le suivisme, l’hégémonie et le modèle sécuritaro-répressif (...) qui a conduit le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités vis-à-vis du Liban ». Le PNL s’est ensuite posé la question suivante : « Si la charte de l’Onu ne permet pas au Conseil de sécurité de s’ingérer dans les affaires libanaises, quelle autorité permet à la Syrie d’intervenir au Liban ? » Il a enfin rappelé que la Ligue arabe avait négligé de surveiller l’application de Taëf, dont elle était le parrain.
Le Parti national libéral (PNL) a répondu hier aux propos tenus par le ministre syrien des AE, Farouk el-Chareh, qui avait qualifié de Londres la 1559 « d’ingérence dans les affaires libano-syriennes ».
Réuni hier sous la présidence de M. Dory Chamoun, le PNL a rappelé que le traité de fraternité et de coopération entre les deux pays était « entaché de plusieurs...