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Joumblatt : « Pauvre Omar Karamé... »

Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, et l’ancien ministre de la Culture, Ghazi Aridi, ont été reçus hier soir à Koraytem par l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri. À l’issue de la rencontre, M. Joumblatt a affirmé : « Les circonstances actuelles me rappellent celles de 1998. Il est vrai qu’à l’époque la stupidité du pouvoir avait pavé la voie au retour de M. Hariri par le biais des élections. On se souvient comment le président Hariri, malgré tout ce qui s’était produit, avait œuvré d’une manière acharnée pour assainir la situation, améliorer la conjoncture économique et financière, tout comme il avait déployé de grands efforts, à travers ses amitiés internationales, pour la tenue de Paris II. » « Aujourd’hui, je ne comprends pas où veulent aller ceux qui sont au pouvoir, avec toute cette stupidité. Les circonstances ont changé, et au lieu de s’ouvrir en direction des forces démocratiques véritables et de l’opposition, au lieu de conclure un marché sain avec l’opposition et d’assainir les relations libano-syriennes, il y a un mouvement de repli sur soi et un climat sécuritaire inconfortable. Ils en assument la responsabilité, avec, en prime, une situation économique et financière qui ne s’arrangera pas et des slogans ministériels connus », a indiqué M. Joumblatt. Concernant les propos du nouveau Premier ministre, Omar Karamé, qui a indiqué qu’il était prêt à coordonner avec tout le monde, M. Joumblatt a répondu : « Ce n’est pas lui qui formera le gouvernement. Pauvre Omar Karamé. Ce n’est pas lui qui le formera. On aurait souhaité qu’il forme le cabinet, qu’il ait la marge de manœuvre suffisante pour le faire. »
Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, et l’ancien ministre de la Culture, Ghazi Aridi, ont été reçus hier soir à Koraytem par l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri.
À l’issue de la rencontre, M. Joumblatt a affirmé : « Les circonstances actuelles me rappellent celles de 1998. Il est vrai qu’à l’époque la stupidité du pouvoir avait...