Paris a « le sentiment » que la libération des otages français « reste possible »

« Le Premier ministre (Jean-Pierre Raffarin) a informé les responsables politiques des efforts que nous continuons à faire à Bagdad, dans la région, ici même à Paris, avec le sentiment que la libération de Christian Chesnot, de Georges Malbrunot et de leur chauffeur syrien reste possible », a déclaré hier le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, à l’issue de la sixième réunion d’information sur le sort des otages, organisée avec les responsables de la majorité et de l’opposition en France. « Nous continuons ces efforts sur place et dans la région avec le souci de la patience, de la ténacité et de la discrétion. Je veux rappeler que ce sont des conditions nécessaires pour la sécurité de nos compatriotes », a ajouté le chef de la diplomatie, en rendant de nouveau « hommage au courage et à la dignité des familles de Christian Chesnot et Georges Malbrunot ». Les deux journalistes et leur chauffeur ont été pris en otages en Irak il y a tout juste deux mois, le 20 août. D’autre part, un rassemblement s’est tenu hier dans le centre de Paris en solidarité avec les deux journalistes français et leur chauffeur syrien, avant le départ de camions qui doivent sillonner la capitale française.