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La paix onusienne, meilleure arme contre le terrorisme

Selon des sources diplomatiques, l’Union européenne, France et Angleterre (membres permanents du Conseil de sécurité) en tête, ainsi que la Russie et la Chine, sont persuadées que le meilleur moyen de contenir le terrorisme dans des limites supportables, c’est encore de réaliser la paix en Orient. Par l’application, via des pourparlers, des résolutions de l’Onu, dont la 1559. Dès lors, les quatre Grands cités tentent de relancer la « feuille de route ». En pressant le comité quadripartite d’intensifier ses démarches entre Israéliens et Palestiniens pour que le prochain président américain, Bush ou Kerry, puisse donner un coup de pouce efficace dès son avènement, au début de l’an prochain. C’est manifestement dans ce cadre et cet esprit que se déroule l’initiative française illustrée par la visite du ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, aux Israéliens et aux Palestiniens. Mais il met également l’accent sur l’autre volet, concernant la Syrie et le Liban. En insistant pour que le front du Liban-Sud reste calme. La 1559 constitue un moyen de pression sur la Syrie, pour qu’elle contribue à dissiper le marasme régional et intérieur. Dans son récent discours devant le congrès des émigrés à Damas, le président Bachar el-Assad a réaffirmé la volonté de paix de la Syrie. Il a indiqué que des émissaires occidentaux lui avaient proposé d’engager des pourparlers secrets avec Israël, mais qu’il avait refusé. Parce qu’il ne voit pas pourquoi on agirait dans l’ombre, du moment que le peuple est demandeur d’un arrangement fondé sur les droits légitimes des Arabes. À moins que l’électeur israélien ne soit pas encore prêt pour la paix, dit le chef de l’État syrien. En tout cas, la question est de savoir s’il faut mettre en branle simultanément le volet palestinien et le volet syro-libanais, pour éviter d’avoir des paix séparées. À l’issue de sa rencontre, il y a plus d’un mois, avec Martin Indyke, ancien cadre du département d’État, l’on a compris que le président Assad est prêt à négocier sans conditions préalables. Mais avec une caution américaine et sur base de la récupération du Golan. Cela, suivant les indications de l’ex-diplomate US, sans lier le volet syrien avec le volet palestinien, même si Damas soutient les positions de nombre d’organisations palestiniennes. Cette dissociation est due au fait que l’Autorité palestinienne a elle-même entrepris de signer des accords séparés avec Israël, comme à Oslo, en se détachant de ses partenaires régionaux arabes. Aujourd’hui, cette même Autorité s’efforce de renouer les volets, pour se renforcer face au négociateur israélien. Mais la plupart des observateurs estiment qu’elle n’y réussira pas. Parce qu’une solution de son propre conflit est bien plus difficile à atteindre qu’un règlement sur le Golan ou sur Chebaa. Dans ce cadre, le président Assad serait disposé à reprendre les pourparlers dès que le gouvernement israélien se dirait prêt à en faire de même. À condition, répétons-le, que les Américains garantissent la procédure, pour qu’on ne parle pas pour rien. Émile KHOURY
Selon des sources diplomatiques, l’Union européenne, France et Angleterre (membres permanents du Conseil de sécurité) en tête, ainsi que la Russie et la Chine, sont persuadées que le meilleur moyen de contenir le terrorisme dans des limites supportables, c’est encore de réaliser la paix en Orient. Par l’application, via des pourparlers, des résolutions de l’Onu, dont la...