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1559 - Il a rendu compte aux présidents des résultats de ses contacts à New York Farès prévoit une position dure du Conseil de sécurité, avec commission de contrôle à la clé(photo)

Le vice-président du Conseil, Issam Farès, qui a dirigé la délégation libanaise à l’Assemblée générale des Nations unies et prononcé le mot du Liban, a rendu compte hier aux présidents Lahoud et Hariri des résultats de sa mission. Principalement axée sur la 1559, comme on sait. Et qui a donné lieu à de multiples contacts, notamment avec le président Bush, et avec le secrétaire général de l’organisation internationale. M. Farès n’est pas optimiste. Il a certes perçu de la compréhension de la part de Kofi Annan. Mais il pense que le Conseil de sécurité, quant à lui, va durcir le ton. Et imposer une commission de contrôle, pudiquement rebaptisée comité de suivi. À sa sortie du palais de Baabda, le vice-président du Conseil a en effet déclaré : « J’ai exposé au chef de l’État la teneur de nos entretiens à New York, notamment avec le secrétaire général de l’Onu et avec ses assistants. Cela dans la perspective du rapport demandé par le Conseil de sécurité au secrétaire général au sujet de la 1559. Les explications que nous avons fournies ont mis en relief des données qui devraient transparaître dans le rapport en gestation. Cependant, indépendamment de la teneur de ce document, le climat qui prévaut au sein du Conseil de sécurité n’est pas rassurant. Il faut donc un surcroît d’efforts. Nous allons continuer à œuvrer avec les pays frères et amis pour mieux faire comprendre la position du Liban par rapport aux points que la résolution du Conseil de sécurité soulève. » Cette instance, précise le vice-président du Conseil, « s’achemine vers l’instauration d’un comité de suivi de la résolution promulguée, notamment pour ce qui est de la présence militaire syrienne et de la dissolution des milices. Quant à la question de la prorogation, elle est désormais derrière nous. C’est l’impression que nous avons eue à travers nos rencontres avec les dirigeants internationaux ». M. Farès a enfin assuré que le Liban est parvenu à bien exposer aux cadres de l’Onu le tableau de ses constantes nationales et panarabes (entendre essentiellement les relations avec la Syrie). En concluant qu’il reste à espérer que la position libanaise recueille de la compréhension. Damoclès Ces thèmes, M. Farès les a répétés succinctement après son entrevue avec le président Hariri. Pour souligner qu’il accorde beaucoup d’importance, dans les circonstances actuelles, à la visite que le chef du gouvernement doit effectuer aujourd’hui à Paris, à la veille du rapport Annan. Qu’il s’attend à voir modéré, redisant que par contre le Conseil de sécurité n’est pas dans de telles dispositions. Il a encore réaffirmé que le sujet de la prorogation est dépassé, bien que le Conseil de sécurité estime que ce choix s’est fait sur pression syrienne. Quant à la présence d’armes à l’intérieur et à la présence syrienne, le Conseil de sécurité veut établir un comité permanent. Ce que le Liban souhaite éviter, car ce serait une épée de Damoclès au-dessus de sa tête comme de celle de la Syrie, a-t-il conclu.

Le vice-président du Conseil, Issam Farès, qui a dirigé la délégation libanaise à l’Assemblée générale des Nations unies et prononcé le mot du Liban, a rendu compte hier aux présidents Lahoud et Hariri des résultats de sa mission. Principalement axée sur la 1559, comme on sait. Et qui a donné lieu à de multiples contacts, notamment avec le président Bush, et avec le...