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Exposition À l’Espace SD jusqu’au 6 novembre Martha Hraoui : les apports de l’encre et du diptyque (Photo)

Quarante-sept travaux (encres, sanguines, huiles et pastels) de Martha Hraoui sont exposés jusqu’au 6 novembre à l’Espace SD. « Je suis restée fidèle à moi-même, confie-t-elle devant des toiles et des papiers divers. À partir de l’émotion ressentie face à une vieille demeure libanaise familiale dont plus personne ne s’est occupé et qui a disparu, j’ai continué de travailler à partir de ce terroir, très présent mais qui a évolué au fil du temps.» Avec une palette dominante d’ocres immédiatement identifiables, l’artiste continue sa recherche esthétique à travers les nus et les paysages. «Ces derniers ne correspondent jamais à un lieu précis, mais sont plutôt en rapport avec une ambiance, une atmosphère», précise-t-elle. Tantôt exécutés d’«une main légère», tantôt réalisés « de manière plus laborieuse», ces paysages sont à mi-chemin de la terre et de l’eau, «élément qui intègre doucement mon travail par l’ajout des bleus». Art et infini Deux autres nouveautés sont également présentes: les encres, d’une part, que Martha Hraoui expérimente «depuis un an». «Il faut toujours du renouveau dans l’art, qui est synonyme d’infini.» Si le trait au bambou commence à être maîtrisé, de même pour les lavis, il n’en reste pas moins que l’effort reste à produire. D’autre part, dans ce qu’elle maîtrise mieux, à savoir les paysages, le diptyque a fait son apparition. «C’est ma façon de m’évader vers une étape que je ne veux pas anticiper», poursuit-elle. Le fruit de ce travail de deux ans – elle aime à dire qu’elle travaille «lentement» – reste proche, somme toute, de ce que son public d’amateurs connaît d’elle. Composition, palette, thématique: l’ensemble est cohérent et constitue la signature de Martha Hraoui, toujours présente lors de ses expositions, parce que estimant que «le regard des autres aide à découvrir ce que l’on fait». D.G.
Quarante-sept travaux (encres, sanguines, huiles et pastels) de Martha Hraoui sont exposés jusqu’au 6 novembre à l’Espace SD. « Je suis restée fidèle à moi-même, confie-t-elle devant des toiles et des papiers divers. À partir de l’émotion ressentie face à une vieille demeure libanaise familiale dont plus personne ne s’est occupé et qui a disparu, j’ai continué de travailler...