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Actualités - CHRONOLOGIE

Gouvernement - Les tractations piétinent, Berry exige le retour à la case départ La dernière trouvaille des responsables : le respect des règles constitutionnelles (photo)

C’est une véritable crise de conscience qui semble avoir frappé hier les milieux officiels libanais, pourtant bien affairés, depuis des jours, à négocier les conditions d’émergence du nouveau gouvernement. Ainsi le président de la Chambre, Nabih Berry, s’est-il souvenu de l’existence de règles et de procédures constitutionnelles à respecter impérativement pour former le nouveau cabinet. « Il faut d’abord que le cabinet démissionne, puis qu’il y ait des consultations parlementaires pour la formation du gouvernement. Après quoi le Premier ministre désigné devra procéder à des consultations parlementaires pour former son équipe », a affirmé M. Berry, qui a rencontré tour à tour le chef de l’État et le président du Conseil. Le président de la Chambre n’a pas hésité ensuite à qualifier d’« énorme hérésie constitutionnelle » tout ce qui se produit tant que Rafic Hariri n’a pas démissionné. Un discours qui ouvre la voie à une multitude d’hypothèses et d’interprétations : s’agirait-il de cacher un fiasco du compromis interprésidentiel, de marquer un retour à la case départ sur la question du gouvernement ? Ou bien alors de précipiter la démission de M. Hariri, que des sources fiables annoncent pour aujourd’hui ? Pages 2 et 3, nos informations et l’article de Ziyad MAKHOUL


C’est une véritable crise de conscience qui semble avoir frappé hier les milieux officiels libanais, pourtant bien affairés, depuis des jours, à négocier les conditions d’émergence du nouveau gouvernement. Ainsi le président de la Chambre, Nabih Berry, s’est-il souvenu de l’existence de règles et de procédures constitutionnelles à respecter impérativement pour...