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Actualités - CHRONOLOGIE

Gemayel craint une crise de pouvoir et une recrudescence des interventions étrangères (photo)

L’ancien chef d’État, Amine Gemayel, appréhende un glissement de plus en plus important du Liban dans la spirale de la crise de pouvoir, ce qui décuplerait, selon lui, les interventions étrangères dans les affaires intérieures du pays. L’ancien locataire de Baabda s’est exprimé hier à la sortie de son entretien avec l’ancien président de la Chambre, Hussein Husseini, au domicile de ce dernier à Aïn el-Tiné. « Le coup d’État contre le système et contre le document d’entente nationale se poursuit, a déclaré le président Gemayel. Ainsi, après le putsch de la reconduction de l’actuel mandat, en voici un autre d’un nouveau genre : la formation du gouvernement. Les usages constitutionnels imposent des consultations parlementaires obligatoires, seules à même de désigner celui qui présidera le cabinet à venir. Sauf qu’aujourd’hui, nous avons droit à un accord sur le nom du président du Conseil et sur la formule du gouvernement, et cela est en totale contradiction avec les textes constitutionnels », a dit Amine Gemayel. « Nous nous devons désormais d’unir nos efforts pour sauver la République, surtout après toutes ces hérésies auxquelles nous assistons jour après jour, a ajouté l’ancien chef d’État. Dans les années 50 et 70, le Liban a connu de telles expériences, en marge de la Loi fondamentale. Des comités nationaux d’entente avaient été créés pour éviter au pays de graves dangers, pour essayer de le sortir de l’ornière. C’est ce dont nous avons besoin également aujourd’hui, quelque chose d’équivalent au quartette de sauvetage de 1959 ou du comité qui avait été formé en 1976. Un comité chargé de mettre sur pied un plan permettant au Liban de récupérer sa souveraineté, sa paix interne », a affirmé le président Gemayel.
L’ancien chef d’État, Amine Gemayel, appréhende un glissement de plus en plus important du Liban dans la spirale de la crise de pouvoir, ce qui décuplerait, selon lui, les interventions étrangères dans les affaires intérieures du pays.
L’ancien locataire de Baabda s’est exprimé hier à la sortie de son entretien avec l’ancien président de la Chambre, Hussein...