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Actualités - CHRONOLOGIE

Lettre ouverte à Mohammed Kabbani Des mesures simples pour la circulation automobile

Suite à la réunion de la commission des Transports, j’aimerais attirer votre attention, M. le député, sur le problème des dos d’âne, qui prolifèrent, à l’instar des panneaux d’affichage, de la façon la plus sauvage possible ! Les bosses, dos d’âne et autres « rumble strips » sont des méthodes obsolètes qui ne sont plus utilisées dans aucun pays civilisé. L’installation de radars fixes, comme à Dubaï, et plus récemment à Paris, est le moyen le plus efficace, le plus sûr et le plus confortable pour nos voitures, nos colonnes vertébrales et nos nerfs. La mise en place de ces radars doit être effectuée de la façon la plus scientifique possible, en prenant en compte les données disponibles sur le nombre d’accidents et révisant à la hausse ou à la baisse la vitesse affichée sur les panneaux numériques suivant les heures, les embouteillages, la pluie, etc. Le problème de la circulation automobile au Liban ne pourrait être résolu, une fois pour toutes, sans l’adoption de plusieurs dispositifs, simples mais combien efficaces. La solution envisagée jusqu’à présent par les différents ministères concernés consiste à construire, à prix d’or, des ponts et des tunnels qui parfois ne mènent nulle part. Le réseau routier actuel est suffisant mais a grand besoin d’une réhabilitation totale et absolue... Quelques exemples : 1- l’installation sur tout le territoire de feux de signalisation synchronisés, couplés à des caméras qui prendraient en photo les voitures contrevenantes ; 2- le placement de radars fixes à tous les points stratégiques, sur les autoroutes et les grands axes routiers ; 3- l’interdiction de stationner sur les voies principales, surtout dans les grandes villes et en particulier dans la capitale. Il est impératif d’appliquer cette interdiction sans aucune exception ; 4- l’encouragement de la construction de parkings en étages, particulièrement à Beyrouth, à condition de bien appliquer l’interdiction du stationnement sur la voie publique. Sinon, ces parkings resteraient inutilisés, à l’instar du parking de l’ABC à Achrafieh, qui reste désespérément vide, malgré sa gratuité ; 5- la révision des sens de la circulation dans certaines rues de la capitale et dans d’autres villes, pour les adapter aux besoins de la circulation. Un exemple serait le quartier de l’église Saydeh, à Achrafieh. Le changement du sens de la circulation dans la rue Ghabé, qui vient d’être réhabilitée, serait inversé avec celui de la rue Saydeh, pour éviter les bouchons qui se forment avant les feux de signalisation ; 6- la prolifération des panneaux publicitaires représente un problème très grave. En outre, du fait qu’ils dénaturent le paysage, ils peuvent être la cause d’accidents ; 7- la révision du code actuel de la route avec, si possible, l’instauration du permis à points. Georges MASSABKI k k k Il semble que nos édiles ont réalisé – un peu tard, comme d’habitude – le danger et l’inutilité que représentent les dos d’âne puisque les services dits « compétents » de la municipalité ont entrepris de les supprimer. Quelqu’un rendra-t-il public un jour ce que cette petite fantaisie aura coûté au contribuable ? D’autre part, toutes les suggestions avancées par notre lecteur sont valables. Bien sûr qu’il en existe d’autres encore. Reste à voir combien de temps s’écoulera avant que l’on en comprenne l’utilité. Bien d’autres règlements existent : interdiction d’utiliser le téléphone portable au volant, d’actionner à tout propos le klaxon, obligation de disposer d’un extincteur à bord, etc. Veille-t-on à leur application ? Sans parler de tous les autres interdits, dont ces pleins phares qui vous éblouissent, ces stationnements sur les trottoirs (pour lesquels la municipalité de Beyrouth nous fait payer une taxe…), ces sens qui n’ont plus rien d’uniques, et surtout, surtout ces deux-roues qui nous en font voir de toutes les couleurs. Enfin, on pourrait parler des agents devenus soudain (trop) coulants et pour qui les contraventions sont désormais d’une autre époque.
Suite à la réunion de la commission des Transports, j’aimerais attirer votre attention, M. le député, sur le problème des dos d’âne, qui prolifèrent, à l’instar des panneaux d’affichage, de la façon la plus sauvage possible !
Les bosses, dos d’âne et autres « rumble strips » sont des méthodes obsolètes qui ne sont plus utilisées dans aucun pays...