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Actualités - CHRONOLOGIE

Pour les pro, le discours est « une invitation à oublier les conflits du passé »

« Clair et courageux », c’est par ces adjectifs que le ministre d’État, le Dr Karam Karam, a décrit le discours sur le Liban du président syrien Bachar el-Assad. Il y a vu de plus « une invitation à oublier les conflits du passé et à souligner l’importance de la convivialité ». Pour sa part, le ministre Karim Pakradouni a relevé que Damas « est attaché à la politique de coexistence et d’équilibrre entre tous les Libanais » et que les dirigeants syriens souhaitent « préserver les chrétiens des projets visant à provoquer leur départ » du Moyen-Orient. Selon le ministre du Développement administratif, l’internationalisation de la crise libanaise « replace les Libanais dans le climat politique qui était en vigueur durant les années 70 et 80 ». Pour M. Pakradouni, le discours du président Assad « a fait comprendre à tous que le Liban est une ligne rouge aux yeux des Syriens et que le président Lahoud représente, pour Damas, la première ligne de défense face aux projets de partition et d’implantation ». Selon le chef des Kataëb, l’internationalisation de la crise libanaise « pousse le Liban et la Syrie dans la bouche du volcan ». Pour sa part, le président du Parti démocrate libanais, le ministre Talal Arslan, a estimé que le discours du président syrien « s’adresse à tous les Libanais, mais en particulier les Libanais de religion chrétienne ». Selon M. Arslan, « c’est faire preuve de simplisme que de prétendre que c’est la prorogation du mandat du président Lahoud qui a conduit au vote de la résolution 1559. Selon lui, c’est plutôt le contraire qui s’est passé, et la prorogation du mandat du président Lahoud a été décidée pour faire face à la décision d’internationalisation prise par la France et les États-Unis ».
« Clair et courageux », c’est par ces adjectifs que le ministre d’État, le Dr Karam Karam, a décrit le discours sur le Liban du président syrien Bachar el-Assad. Il y a vu de plus « une invitation à oublier les conflits du passé et à souligner l’importance de la convivialité ».
Pour sa part, le ministre Karim Pakradouni a relevé que Damas « est attaché à la...