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Aridi s’en prend à l’émir al-Walid ben Talal

L’ancien ministre de la Culture, Ghazi Aridi, a répondu, en week-end, aux critiques adressés la semaine dernière à l’opposition au Liban par l’émir al-Walid ben Talal, sans pour autant le nommer. Le député du Chouf s’en est pris à Rotana, l’entreprise spécialisée dans les variétés musicales arabes et qui fait partie du holding du prince al-Walid ben Talal. « Si quelques-uns pensent à mettre en place une Rotana politique ou médiatique au Liban, ils ne font que prouver qu’ils veulent porter encore préjudice à la vie politique et médiatique du pays », a indiqué M. Aridi, à Bechtafine, au Chouf, lors d’une cérémonie. « Certains ont commenté dernièrement la prorogation du mandat du président Émile Lahoud et ont critiqué la position adoptée à ce sujet par le chef du PSP, Walid Joumblatt », a indiqué M. Aridi jouant sur les prénoms communs des deux hommes. « Notre Walid, a-t-il dit, est issu du royaume de Moukhtara, un royaume de dignité, de liberté, de démocratie et d’arabisme au Liban ». « La montagne qui donne un parti comme le PSP est capable de faire échec à tous les rois et les royaumes, qu’ils soient issus du royaume de Rotana ou d’un autre », a-t-il poursuivi. « L’histoire a connu beaucoup de princes, de rois, de shahs et de présidents. Les faux seigneurs – ceux qui n’étaient pas partisans de l’arabisme – sont tombés. Seuls les émirs de montagne, véritables partisans de l’arabisme, ont tenu le coup, protégeant le Liban de ses failles », a encore relevé M. Aridi.
L’ancien ministre de la Culture, Ghazi Aridi, a répondu, en week-end, aux critiques adressés la semaine dernière à l’opposition au Liban par l’émir al-Walid ben Talal, sans pour autant le nommer. Le député du Chouf s’en est pris à Rotana, l’entreprise spécialisée dans les variétés musicales arabes et qui fait partie du holding du prince al-Walid ben Talal.
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