L’EDL a annoncé hier le branchement de 3 groupes électrogènes à la centrale de Zouk, portant ainsi la production à 1350 mégawatts.
Le Beyrouth administratif bénéficiera donc dès aujourd’hui de 24 heures de courant électrique, le Sud, le Nord et la Békaa de 21 heures, et le Mont-Liban de 18 heures.
Par ailleurs, les réactions se sont poursuivies hier concernant la crise de l’électricté.
Le Forum d’action nationale, présidé par l’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, s’est interrogé à propos des mesures qui devraient être prises à l’encontre des responsables : « Devant cette négligence envers les gens et la loi, ne faudrait-il pas que le parquet se mobilise pour que les responsables soient poursuivis en justice ?»
Le député de Beyrouth, Jean Oghassapian, a également exigé que les responsables de la « disparition » du fuel soient poursuivis, se demandant pourquoi l’État libanais a laissé passer toutes les occasions de régler le problème de l’électricité. « Le Koweït n’a-t-il pas proposé de nous fournir tout le fuel dont nous avons besoin à des prix très modérés, loin de la mafia des courtiers et des commerçants ?» s’est-il demandé. « La privatisation peut apporter une solution durable au problème », a-t-il conclu.
Le député de Beyrouth, Adnane Arakji, a demandé « s’il est acceptable que les Libanais vivent dans l’obscurité après toutes les sommes dépensées sur l’électricté ». « L’Irak a pu avoir l’électricité au prix de 7 milliards de dollars, alors que nous avons dépassé les 9 milliards sans aucun résultat, sachant que la superficie du Liban n’est que de 10 452 km2 », a-t-il ajouté.
Le Rassemblement des partis et des forces libanaises a souligné la nécessité de la mise en œuvre d’un plan d’urgence « audacieux » pour faire face à la crise de l’électricité.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent