Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

L’électricité au forceps en attendant la prochaine catastrophe Pas d’argent, pas de fuel, l’État admet sa faillite

On nous promet le courant à partir de midi, aujourd’hui. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre à Beyrouth, 16 sur 24 dans les régions proches et 12 en province. La crise aiguë – et subite – de ces jours derniers pourrait donc être résorbée pour le moment... en attendant que le combustible qui vient d’être déchargé dans les centrales du pays et celui qui le sera incessamment soient entièrement consommés. Une question de semaines. Car le véritable problème reste tout entier. Les caisses de l’EDL sont vides, celles de l’État le sont davantage et l’envolée des prix du brut n’est pas faite pour arranger les choses, comme l’admettaient hier les responsables eux-mêmes, à commencer par le ministre de l’Énergie, Ayoub Hmayed. En l’absence du Conseil des ministres, la polémique a repris hier sur les responsabilités de cette catastrophe, les milieux haririens l’imputant à ceux qui, selon eux, ont empêché les privatisations, et ceux de Baabda au... gouvernement. En un mot, l’État admet ainsi sa faillite.
On nous promet le courant à partir de midi, aujourd’hui. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre à Beyrouth, 16 sur 24 dans les régions proches et 12 en province. La crise aiguë – et subite – de ces jours derniers pourrait donc être résorbée pour le moment... en attendant que le combustible qui vient d’être déchargé dans les centrales du pays et celui qui le sera...