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Actualités - CHRONOLOGIE

Élias Atallah : « Pourquoi le gouvernant ne démissionnerait-il pas ? »

«Et pourquoi le gouvernant ne démissionnerait-il pas ? Quelles sont les obligations qui ont nécessité la prorogation, la violation de la Constitution et des valeurs de la République, et qui nous ont mis tous ensemble, au Liban et en Syrie, dans cette confusion et ce déchirement ? ». C’est par ces deux questions que le porte-parole de la Gauche démocratique, Élias Atallah, a commencé une intervention corrosive. « Dans une tentative de justification, les sources autorisées ont voulu nous faire croire que la prorogation est une nécessité stratégique et nationaliste, qui repose désormais sur les épaules d’une seule personne », a-t-il poursuivi. « Avec tout le respect que nous devons aux leaderships, nous avons pensé qu’il y a dans cette équation une réduction à sa plus simple expression de la richesse qui existe au niveau des relations entre les deux pays frères. Nous sommes convaincus que les relations privilégiées vont de facto au-delà des garanties individuelles, au-delà de l’oppression des armées et des services de renseignements », a indiqué M. Atallah. « Les Libanais ont fini par perdre la voix à force de répéter qu’ils sont pour le bon voisinage et pour l’engagement libre et conscient, fondé sur l’accord de Taëf à condition que ce dernier soit appliqué à la lettre. Nous voulons demander à qui de droit : l’amendement arbitraire a-t-il garanti la couverture nécessaire aux intérêts nationaux et stratégiques, comme il leur plaît de répéter ? » s’est-il interrogé. Or, selon Élias Atallah, c’est tout à fait le contraire qui s’est produit : « L’unité des volets et des destins est complètement à découvert » depuis la prorogation. « Dès que la prorogation arbitraire nous est tombée dessus, et contrairement aux appels à l’ouverture, les services ont pris l’initiative de perpétrer des actes revanchards (...), cette fois dans la Montagne de Kamal Joumblatt, et dans la lignée du 7 août, de la MTV, des tabassages d’étudiants, de Hay el-Sellom et de l’ouverture des dossiers. Et voilà que l’on tente de faire la même chose aujourd’hui avec les députés de l’opposition », a-t-il indiqué, avant de préciser que l’opposition avait tout fait pour éviter une confrontation avec la légalité internationale.
«Et pourquoi le gouvernant ne démissionnerait-il pas ? Quelles sont les obligations qui ont nécessité la prorogation, la violation de la Constitution et des valeurs de la République, et qui nous ont mis tous ensemble, au Liban et en Syrie, dans cette confusion et ce déchirement ? ». C’est par ces deux questions que le porte-parole de la Gauche démocratique, Élias Atallah, a...