Ahdab : « Pas de compromis possible sur notre liberté »

«Nous nous réunissons aujourd’hui pour poursuivre notre lutte pour la liberté, la démocratie et l’union nationale, pour dire non à ceux qui mettent en péril l’avenir du pays pour des intérêts personnels. Nous nous réunissons pour des relations libres et vraiment stratégiques avec la Syrie et le monde arabe. Nous sommes les véritables alliés. » C’est par ces quelques mots que le député de Tripoli, Misbah Ahdab, a commencé son allocution, déclenchant du même coup des tonnerres d’applaudissements. Et de poursuivre : « Ce qui s’est passé hier au Chouf est une copie de ce qui se passe ailleurs depuis des années. Nous n’avons pas encore oublié les détenus de Denniyé, dont certains sont toujours en prison sans la moindre forme de procès, ni la présomption de terrorisme dont souffrent les habitants de Tripoli et de Denniyé. Nous n’avons pas oublié la violence aveugle du 7 août 2001 contre les étudiants, ni la fermeture injuste de la MTV, ni les tués de la banlieue sud qui manifestaient contre la misère et la faim. Nous ne pouvons pas oublier l’exploitation de la justice à des fins politiques. » M. Ahdab a ajouté : « Nous serons toujours contre l’État sécuritaire, contre la violation de l’accord de Taëf, et contre la propagation sauvage de la corruption et la destruction de l’économie nationale. » « Pas de compromis possible sur notre liberté », a-t-il conclu.