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Grosse ficelle

Une grosse ficelle, ce retrait syrien le jour même où s’ouvre la session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Onu. À tout prendre, cela ressemble, par la grossièreté, à la décision de proroger le mandat du président. Une décision prise en Syrie, dans l’intérêt de la Syrie, par une direction qui a eu le front de laisser croire, jusqu’à la tromperie, que les Libanais pouvaient choisir leur propre président. Retrait, redéploiement. Cette résolution 1559 semble être un bon épouvantail. Mais retraits et redéploiements sont des étapes vers la démocratie, vers la liberté, non des buts en soi. Le but véritable, c’est l’indépendance du Liban, des élections libres, une loi électorale équitable. C’est à cette loi qu’on saura si le Liban est sur la voie de la santé ou s’il demeure moribond. Si la greffe du véritable Liban prend sur ce corps social qui ressemble, de loin, au Liban, mais comme un arbuste sauvage peut ressembler à un arbre fruitier. Par contre, si le clonage du régime syrien se poursuit, le redéploiement syrien ne sera rien d’autre qu’une plaisanterie aussi grossière, aussi lourde, que la précédente. Celle de la « libanisation » de l’échéance. Fady NOUN
Une grosse ficelle, ce retrait syrien le jour même où s’ouvre la session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Onu. À tout prendre, cela ressemble, par la grossièreté, à la décision de proroger le mandat du président. Une décision prise en Syrie, dans l’intérêt de la Syrie, par une direction qui a eu le front de laisser croire, jusqu’à la tromperie, que les...