Mobilisation maximale au congrès du « Bristol » pour faire face au « pouvoir des services »

L’opposition a appelé mercredi la société civile, les associations, les instances féminines, les étudiants, les médias, tous les signataires de la pétition pour la défense de la République et la préservation de la démocratie, et « toutes les personnes soucieuses de participer à la bataille pour les libertés » à se mobiliser une fois de plus, mercredi à 12h, à l’hôtel Bristol, pour « assurer la victoire des libertés, de la démocratie et de la République ». L’objectif sera bien entendu pour l’ensemble des forces opposantes de « proclamer leur appui à Walid Joumblatt et de dénoncer les projets d’État sécuritaire, les exactions des SR, la prorogation du mandat Lahoud, la répression au Chouf et les pressions exercées contre certaines personnalités politiques au Liban-Nord, et plus précisément à Tripoli », selon le chef de file de la Gauche démocratique, Élias Atallah. Qui note que le congrès doit également constituer un tremplin vers la formation du front pluriel d’opposition vers lequel tous les efforts convergent actuellement. L’opposition nationale a tenu hier une réunion préparatoire pour le « IIIe congrès des libertés » au bureau de M. Habib Sadek, porte-parole du Forum démocratique, en présence des représentants du Rassemblement de Kornet Chehwane, du Forum démocratique, de la Gauche démocratique, du Mouvement réformiste kataëb et du Parti socialiste progressiste. Les représentants de ces courants politiques prendront la parole durant le congrès. Des contacts sont en cours pour inviter davantage de personnalités à prendre la parole, telles que MM. Gebran Tuéni, Carlos Eddé, plusieurs des 29 députés qui ont dit « non » à un « Lahoud bis », ainsi que des membres éminents de la société civile. Le chef du PSP prendra la parole au cours de l’événement. Une exigence suprême pour les organisateurs : élargir au maximum la représentation dans les rangs de l’opposition (Samir Frangié, Pierre Gemayel et Élias Abou Rizk ont préconisé hier, dans ce cadre, la formation d’un front commun d’opposition), en prévision de la longue bataille pour les libertés, qui pointe à l’horizon contre « le règne des services ». Michel HAJJI GEORGIOU