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Soutenons sans ambages la 1559, réclame le CPL

Le responsable de l’information au sein du Courant patriotique libre (CPL-aouniste), Élias el-Zoghby, a prononcé lors du meeting une allocution dans laquelle il a commencé par évoquer la nécessité d’un « pacte sacro-saint de solidarité » entre les différents pôles de l’opposition. Un pacte reposant d’abord sur « la constance au niveau d’un discours national limpide et incisif ». Le CPL prône dans ce cadre un « style clair ». « Le Liban est sous occupation. Le régime syrien contrôle les moindres aspects de sa vie. Et il est nécessaire d’unifier les efforts pour en finir avec la source du mal, sans se contenter de faire face aux épiphénomènes de la crise, sans s’occuper des situations créées pour les besoin de l’occupant, comme les redéploiements, l’amendement, la prorogation, les appels au dialogue... », a-t-il affirmé. « Les responsables syriens et le pouvoir fantoche au Liban prennent conscience de la gravité des développements et de l’imminence de leur fin de règne. Ils ressentent l’obligation d’appliquer les résolutions internationales, malgré toute la condescendance et les atermoiements des deux derniers jours. (...) Il ne sert à rien de se cacher derrière Taëf pour justifier le retrait syrien. Les résolutions internationales ont dépassé et enterré cette momie politique. Il est impossible de rééquilibrer les relations libano-syriennes en temps d’occupation », a-t-il martelé. En second lieu, M. Zoghby a indiqué que « la communauté internationale est l’amie d’un Liban libre, souverain et indépendant ». « Il ne sert à rien de se défiler lorsque celle-ci cherche à nous aider, ou d’en avoir honte et d’éviter d’accueillir favorablement ces lois et ces résolutions. À commencer par la 1559, le SALSRA et tout ce qui va suivre », a-t-il indiqué. « Nous devons remercier, sans ambages et sans hésitations, l’Europe, les États-Unis, le Conseil de sécurité, les capitales arabes et tous les États du monde pour leur soutien au droit du Liban à se libérer. Il faut en finir avec cette peur d’adhérer au monde libre et ne pas tomber dans l’isolationnisme dangereux du régime syrien », a-t-il ajouté. « Ceux qui nous dictent nos slogans et nos complexes vont bientôt prendre le train du changement parce que ce dernier est irréversible », a-t-il souligné. Il a également écarté l’image, diffusée par Damas, selon laquelle il existe un nouveau marché syro-américain aux dépens du Liban. Évoquant enfin le rôle de l’opposition, M. Zoghby a estimé que son unité devait lui permettre de se mettre d’accord sur les moyens à adopter pour réaliser son agenda et pour éviter de nouvelles scissions. Il a estimé que cet agenda doit désormais reposer sur la 1559, « sans laquelle toute initiative ne suscitera aucun changement ». Ainsi que sur des considérations précises : la défense des libertés, de la démocratie, des droits de l’homme, de la citoyenneté et de la justice, loin des divisions confessionnelles et sectaires. Dans ce cadre, M. Zoghby a replacé la libération de Samir Geagea et le retour de Michel Aoun dans le contexte de la réconciliation nationale et de « la fin de l’occupation ». Il a d’ailleurs appelé les députés qui ont voté contre la prorogation à être cohérents jusqu’au bout, en pratique, avec leurs discours et à démissionner. Il les a enfin appelés à adhérer à une délégation de l’opposition dont la mission serait de visiter les ambassades accréditées à Beyrouth pour plaider la cause du Liban souverain.

Le responsable de l’information au sein du Courant patriotique libre (CPL-aouniste), Élias el-Zoghby, a prononcé lors du meeting une allocution dans laquelle il a commencé par évoquer la nécessité d’un « pacte sacro-saint de solidarité » entre les différents pôles de l’opposition.
Un pacte reposant d’abord sur « la constance au niveau d’un discours national...