Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Électricité Hayek : La perception des factures dans la Békaa a augmenté de 180 %

Le PDG de l’EDL, Kamal Hayek, a annoncé hier que la perception des factures d’électricité dans la Békaa a augmenté de 180 % par rapport à l’année 2001, soulignant par là « les énormes progrès réalisés à ce niveau durant les dernières années ». Dans le cadre d’une tournée d’inspection à Chtaura, Rayak et Baalbeck, durant laquelle il a rencontré plusieurs responsables de la compagnie, M. Hayek s’est déclaré prêt à faire tout ce qui était possible pour améliorer la qualité des services, malgré la situation difficile de l’EDL, « dont la moyenne d’âge des employés est de 75 ans », a-t-il précisé. Il a ensuite annoncé la mise en place d’un nouveau système de perception dans la Békaa, qui prévoit un organisme de contrôle qui « veillera sur les interêts de l’EDL et des citoyens ». Par ailleurs, M. Hayek a souligné les efforts déployés dans la lutte contre les empiètements sur le réseau électrique, dévoilant que plus de 1 050 procès-verbaux, répartis sur toute la région de la Békaa, ont été dressés durant les trois derniers mois. « L’augmentation du nombre des abonnés montre les progrès de cette lutte », a-t-il ajouté, indiquant que 18 633 nouveaux compteurs ont été mis en place depuis 2002. Le PDG de l’EDL a enfin souhaité une baisse du prix du pétrole « afin de pouvoir réaliser un certain équilibre financier au sein de la compagnie », précisant que la hausse des prix avait été à la base d’un déficit considérable dans le budget des deux années précédentes. Sur un autre plan, l’Association des industriels a critiqué hier dans un communiqué le rapport de l’EDL qui avait souligné que la baisse des tarifications pour les industriels jusqu’à 100LL/kWh allait être à la base de pertes significatives pour la compagnie d’électricité. « Nous payons aujourd’hui moins que 100LL/kWh en dehors des heures de pointe », a précisé le communiqué, ajoutant que cette baisse ne pouvait profiter aux industriels que durant ces heures de pointe, durant lesquelles 99% des usines se déconnectent du réseau pour fonctionner sur des générateurs privés, vu le très grand coût de l’électricité durant ces heures (320 LL/kWh). Les industriels ne profitent donc presque pas de cette baisse, et l’EDL ne réalise de ce fait que très peu de pertes, a conclu le communiqué, ajoutant même que des bénéfices étaient envisageables grâce aux nouvelles tarifications de nuit. Le rapport de l’EDL « manque de précision », a estimé le communiqué. L’Association des industriels a également souligné la spécificité du secteur industriel par rapport à celui du tourisme ou de l’agriculture, notamment dans le domaine de l’énergie. « Le tourisme ne souffre pas de la concurrence avec les pays voisins, alors que les produits saoudiens ou syriens inondent nos marchés, sachant que les coûts de production dans ces pays sont très inférieurs aux nôtres », a ajouté le communiqué. En ce qui concerne l’agriculture, il a précisé que les coûts énergétiques ne dépassaient pas les 2 % du coût total de production, alors qu’ils atteignent les 30 % dans beaucoup de secteurs industriels. « Le coût de l’énergie est particulièrement vital pour l’industrie libanaise », a-t-il conclu le communiqué.
Le PDG de l’EDL, Kamal Hayek, a annoncé hier que la perception des factures d’électricité dans la Békaa a augmenté de 180 % par rapport à l’année 2001, soulignant par là « les énormes progrès réalisés à ce niveau durant les dernières années ».
Dans le cadre d’une tournée d’inspection à Chtaura, Rayak et Baalbeck, durant laquelle il a rencontré plusieurs...