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Fléchettes Le troc, le trac, le truc et le truck

– Le troc. Si l’on a bien compris (on espère que non), Burns est venu échanger avec Assad le Liban contre l’Irak. Si la frontière de ce dernier pays avec la Syrie est sécurisée, alors, entre nos parrains ce serait l’idylle. Avec nous pour dot. Idéale. Sauf qu’il y a aussi Paris sur la ligne, cette fois. Et que la France, fille de De Gaulle comme de l’Église, se montre souvent digne, ma foi. – Le trac. Beaucoup de repentis se recroquevillent dans leur coquille. Ils ont peur qu’on leur reproche leurs égarements passés. Mais personne ne souhaite leur jeter la pierre. Bien au contraire, c’est à bras ouverts qu’on accueille les fils prodigues. Et qu’on applaudit, comme pour cet ex-pilier de la soumission, leurs coups de gueule inversés. Leur lucidité d’hommes de (nouvelle) guerre, pour reprendre les termes de ces flamboyants repris. Qu’entoure, dans les salons ou dans la rue, un discret halo. De mépris. – Le truc. C’est bien évidemment l’audace. Encore de l’audace, toujours de l’audace, dit-on après Danton. Quoique versatile, Joumblatt n’en manque pas. Beaucoup de nos prudents, qui vont ventre à terre sans regarder les cimes, feraient mieux de suivre. Ce sherpa. – Le truck. C’est la fameuse bousta des législatives. Il n’y a aucune raison pour que la Chambre présente ne soit pas reconduite au printemps prochain, si tout le monde est prorogé. Et dans trois ans on lui demanderait à nouveau. De déroger. J.I.
– Le troc. Si l’on a bien compris (on espère que non), Burns est venu échanger avec Assad le Liban contre l’Irak. Si la frontière de ce dernier pays avec la Syrie est sécurisée, alors, entre nos parrains ce serait l’idylle. Avec nous pour dot. Idéale. Sauf qu’il y a aussi Paris sur la ligne, cette fois. Et que la France, fille de De Gaulle comme de l’Église, se...