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Appel pour la libération des deux Italiennes otages en Irak La secrétaire d’État italienne aux Affaires étrangères sollicite l’aide des Libanaises (photo)

La secrétaire d’État italienne aux Affaires étrangères, Margherita Boniver, a appelé hier, de Beyrouth, les femmes libanaises à participer aux efforts déployés par Rome pour la libération des deux Italiennes enlevées mardi en Irak. « Je suis venue vous demander, au nom de mon gouvernement, de vous joindre à nous en lançant un appel aux ravisseurs de Simona Pari et Simona Torretta pour qu’elles soient rendues libres à leurs familles et à leur pays le plus tôt possible », a déclaré Mme Boniver lors d’un sit-in de solidarité avec les deux Italiennes, au siège de l’Ordre de la presse à Beyrouth. « Le gouvernement italien que je représente use de tous les moyens pour obtenir leur libération, sauf évidemment de traiter directement avec les terroristes », a ajouté Mme Boniver, arrivée hier à Beyrouth en provenance du Caire. Des déléguées de 170 associations féminines, membres du Conseil féminin libanais, ont participé au sit-in, aux côtés de la présidente de ce conseil, Bahia Hariri. Lamia Osseirane, vice-présidente du Conseil, a dénoncé « ces pratiques détestables » et appelé à y « mettre fin immédiatement ». Elle a réclamé la « punition » des ravisseurs, dont les actes « n’ont rien à voir avec nos valeurs, nos traditions et les religions de nos sociétés, et ne servent qu’aux ennemis de l’arabisme et de l’islam ». Mme Boniver avait auparavant rencontré Mme Andrée Lahoud, à qui elle avait affirmé que « le gouvernement italien est prêt à faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger ses citoyennes et obtenir leur libération au plus tôt ». La responsable italienne s’est également rendue auprès de la secrétaire générale de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (Escwa), Mirvat Tallaoui. De son côté, cheikh Mohammed Hussein Fadlallah a jugé que le rapt des deux Italiennes constituait un « interdit religieux » et a exigé leur libération. « De par notre autorité religieuse, nous demandons aux ravisseurs de les relâcher immédiatement car leur rapt est interdit tant au niveau de la charia (loi islamique) que sur le plan humanitaire », a affirmé sayyed Fadlallah dans un communiqué parvenu à l’AFP. « Nous condamnons et refusons leur enlèvement. Ces deux femmes sont membres d’une organisation hostile à la guerre contre l’Irak et favorable à la cause palestinienne. Elles ont des activités humanitaires et s’occupent des enfants d’Irak et n’ont rien à voir avec l’occupation », a souligné sayyed Fadlallah. Dans l’après-midi, Mme Boniver s’est rendue à Amman et devrait également visiter la Syrie et le Yémen pour soulever cette question avec les épouses des chefs d’État. Rappelons que Simona Pari et Simona Torretta, âgées de 29 ans et travaillant pour l’ONG italienne « Un pont pour Bagdad », ont été enlevées dans leur bureau à Bagdad par deux hommes armés, en même temps que deux collègues irakiens.
La secrétaire d’État italienne aux Affaires étrangères, Margherita Boniver, a appelé hier, de Beyrouth, les femmes libanaises à participer aux efforts déployés par Rome pour la libération des deux Italiennes enlevées mardi en Irak.
« Je suis venue vous demander, au nom de mon gouvernement, de vous joindre à nous en lançant un appel aux ravisseurs de Simona Pari et...