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Actualités - CHRONOLOGIE

Commémoration - Les Kataëb organisent une journée à la mémoire du président martyr Pakradouni : Émile Lahoud a poursuivi le rêve de Béchir Gemayel

Avec quatre jours d’avance sur le rendez-vous initial, la section kataëb de Beyrouth a organisé hier une journée à la mémoire du président martyr Béchir Gemayel, mort le 14 septembre 1982. Elle a commencé par un message adressé par le chef du parti, le ministre du Développement administratif, Karim Pakradouni, et s’est poursuivie par des marches silencieuses dans les rues de Beyrouth, avant d’être couronnée par une messe du souvenir. Cette journée, la première du genre organisée par le parti Kataëb depuis de longues années, se veut avant tout un message de fidélité au président martyr mais aussi une tentative de ne pas laisser les parties de l’opposition monopoliser l’héritage du défunt. C’est d’ailleurs le passé de Béchir Gemayel, fils de Pierre, fondateur du parti, qu’a évoqué en premier Karim Pakradouni, qui a insisté sur la simplicité dans le souvenir pour ne pas trahir le souvenir de Béchir, homme simple s’il en est et qu’il l’est resté même lorsqu’il a occupé les plus hautes fonctions de l’État. Tout en reconnaissant que la carrière fulgurante de Béchir Gemayel est passée par de nombreux rebondissements et des changements radicaux, le chef des Kataëb a déclaré que l’élément le plus important de l’héritage qu’il nous a laissé reste son attachement au Liban des 10 452 km2, qui englobe son désir d’unité et de cohésion interne, et qui procède de sa fidélité au pacte entre chrétiens et musulmans, qui reste le fondement même du Liban. Selon Pakradouni, le parti Kataëb est resté fidèle à cet héritage et son appui au président Émile Lahoud s’inscrit dans le cadre de cette continuité. « Si Béchir avait exprimé sa détermination à réédifier les institutions de l’État, c’est un État fort qu’il souhaitait bâtir, ayant pour épine dorsale une armée unie qui ne regrouperait pas moins que 40 000 soldats, sans compter les appelés du service du drapeau, a déclaré le chef des Kataëb. Et c’est Émile Lahoud qui a poursuivi le rêve de Béchir. » M. Pakradouni s’est longuement étendu sur la comparaison entre les deux hommes et leurs projets, insistant sur la « similitude des visions », au moins sur le plan interne, avec « une même volonté de transparence, de réforme administrative et de lutte contre la corruption, sans oublier le souci d’égalité sociale ». « Mais si Béchir n’a pas eu le temps de concrétiser son projet pour le Liban, il faut espérer que celui d’Émile Lahoud puisse voir le jour dans les trois prochaines années », a souligné le leader des Kataëb. Le message de Pakradouni a été suivi de marches dans les rues de Beyrouth, brandissant des portraits du président assassiné et des drapeaux kataëbs. À 17 heures, une messe intime a été célébrée dans la cour du siège de la section du parti à Achrafieh.
Avec quatre jours d’avance sur le rendez-vous initial, la section kataëb de Beyrouth a organisé hier une journée à la mémoire du président martyr Béchir Gemayel, mort le 14 septembre 1982. Elle a commencé par un message adressé par le chef du parti, le ministre du Développement administratif, Karim Pakradouni, et s’est poursuivie par des marches silencieuses dans les rues...