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Les travaux d’Hercule de Karam Karam

Ses collègues au sein du gouvernement l’ont félicité hier, au cours du Conseil des ministres, pour sa nomination, certes par intérim, à la Culture. Et lui ont demandé ce qu’il entendait faire désormais. « Je vais commencer par lire Shakespeare », a répondu, hilare, le gynécologue-obstétricien et ministre d’État Karam Karam. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Même s’il n’a que dix jours pour ingurgiter l’intégrale de l’immense Will – lequel, soit dit en passant, et malgré l’incommensurable génie qui est le sien, est loin de résumer à lui tout seul la culture. On lui conseillerait bien, pour être dans l’air du temps, de commencer par Richard III, d’enchaîner avec La mégère apprivoisée, de faire un break avec Comme il vous plaira, et de s’offrir des sueurs froides avec Titus Andronicus. Et s’il n’y arrive pas, ou s’il n’a pas le temps, il pourra toujours se faire aider par quelques-uns de ses collègues sans portefeuille : Assem Kanso, Khalil Hraoui, Abdel-Rahim Mrad ou Talal Arslane. Z. M.

Ses collègues au sein du gouvernement l’ont félicité hier, au cours du Conseil des ministres, pour sa nomination, certes par intérim, à la Culture. Et lui ont demandé ce qu’il entendait faire désormais. « Je vais commencer par lire Shakespeare », a répondu, hilare, le gynécologue-obstétricien et ministre d’État Karam Karam. Il n’est jamais trop tard pour bien...